Dans le cadre du renforcement des efforts du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté, un registre national unique, contenant tous les ménages pauvres du Sénégal, va être bientôt disponible au niveau du serveur de l’Adie. Selon Anta Sarr Diacko, délégué général à la Protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), les données permettront aux bailleurs d’intervenir directement sur les ménages sans ciblage.
Sous peu, le Sénégal va disposer d’une base de données de tous les ménages pauvres du pays au niveau du serveur de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie). L’information a été livrée hier, jeudi 5 février, par Anta Sarr Diacko, délégué général à la Protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), en marge de l’atelier de partage du Programme national de bourses de sécurité familiale avec les élus de Dakar. Selon l’ex-ministre de la Femme, « toutes les personnes enquêtées vont se retrouver dans le serveur de l’Adie. C’est cela qui va constituer, à la fin de l’enquête, le registre national unique ». Pour elle, cette base de données « va regrouper tous les ménages pauvres, de telle sorte que tous ceux qui voudront porter leurs actions auprès de ces ménages vulnérables ne fassent plus de ciblage. Ils vont directement puiser sur ce registre national ».
En effet, M. Sarr Diacko a expliqué que, dans le cadre du ciblage des ménages pauvres qui devront bénéficier du Programme, un ensemble de questionnaires, venant de tous les ministères concernés (Femme, Santé, Education, Agriculture), ont été centralisés sur une « fiche unifiée ». A l’en croire, cette dite fiche « va permettre de sélectionner les bénéficiaires en fonction de ces critères ». C’est donc ce document sur les ménages pauvres du pays qui va être mis dans le serveur de l’Adie.
Par ailleurs, le délégué général a informé que, sur instruction du chef de l’Etat, Macky Sall, 100.000 autres ménages vont être enrôlés pour cette troisième phase. « Donc, nous allons avoir 200.000 ménages à payer à partir de la fin du deuxième trimestre de 2015 ». Elle a cependant précisé que ces bourses familiales ne sont pas attribuées à toute la famille, mais plutôt aux enfants. Pour elle, « l’objectif recherché est de renforcer les capacités éducatives, productives des familles bénéficiaires, parce que nous allons les renforcer après par des activités génératrices de revenus. Mais tout au début, c’est surtout pour la santé et l’éducation des enfants ». Et de renchérir : « C’est pour permettre de rompre avec la pauvreté intergénérationnelle ». Ledit programme s’étale pour une durée de 5 ans, pour un montant de 25.000 Fcfa par trimestre, à retirer au niveau de la Poste. Le transfert a démarré depuis le 16 septembre 2013.
Jean Michel Diatta
(Source : Sud Quotidien, 6 février 2015)
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