Le texte annoncé par Emmanuel Macron lors de son adresse aux Français le 31 décembre dernier pour faire face aux Fake News pourrait s’avérer dangereux. C’est la conviction d’un spécialiste de la rumeur. Pascal Froissart interrogé par la chaîne française France Info estime que c’est risqué de laisser l’Etat seul dire le vrai du faux dans cette histoire. « Donner la responsabilité à l’Etat ou à l’institution judiciaire de dire le vrai du faux, c’est le grand danger de la chose », indique clairement l’enseignant en communication à l’Université Paris VIII parce que « cela prend du temps de dire le vrai du faux », en plus « les vérités d’Etat sont dangereuses et jamais souhaitables ». Par ailleurs, Pascal Froissart pointe le fait que le vocable « Fake News » constitue un mot-valise dans lequel on range des phénomènes tout sauf identiques, donc, qui pose un réel problème pour sa définition. Toutes choses qui font que, d’après l’expert en communication, la tâche va être ardue pour les politiques.
L’idée du chef de l’Etat français qui pourrait être concrétisée dès la fin de l’année selon le porte parole du gouvernement suscite la controverse au lendemain de son annonce. Déjà, Marine Lepen, la présidente du Front National, et Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise, ont immédiatement qualifié la loi de « liberticide ». Emmanuel Macron veut avec le texte en question permettre au juge dans une action en référé de pouvoir faire supprimer le contenu incriminé, déréférencer le site, fermer le contenu d’utilisateur concerné ou encore bloquer l’accès au site. Seulement, M. Froissart enseignant-chercheur à l’Université Paris VIII ne pense pas que cela ait un grand enjeu en période électorale. De son point de vue, des études anciennes réalisées dès 1940 démontrent que généralement les informations n’ont que peu d’influence directe sur le résultat des élections. En clair, selon lui, la diffusion d’une information, fausse ou avérée, ne suffit pas à changer une opinion, mais elle joue quand même.
(Source : CIO Mag, 6 janvier 2018)
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