L’Intersyndicale de la Sonatel, partenaire social numéro un du secteur des télécommunications a rappelé hier, vendredi 6 août, au cours d’un point de presse tenu à l’hôtel Novotel, sa vision de ce que doivent être les règles du jeu dans le processus de libéralisation du secteur.
Pour Ibrahima Konté et ses camarades, il n’est pas question de s’accorder sur une quelconque lettre de politique sectorielle qui ne prendrait en compte les grandes décisions issues des journées de concertations des 2 et 3 juillet derniers, consacrées à la libéralisation du secteur des télécommunications au Sénégal.
Pour les travailleurs de la Sonatel, à l’issue de ces dites journées un schéma idéal avait pu être trouvé. Il s’agit, disent-ils, d’un schéma qui tient surtout compte de l’important poids du secteur, environ 6% du produit intérieur brut (Pib). Une pointe nettement au dessus de la moyenne mondiale, qui se situe entre 3 et 4%.
Soucieux de la préservation de cette position sur la scène mondiale, l’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel pense que les règles du jeu de la libéralisation de leur outil de travail devraient être régis par 11 principes directeurs.
Il s’agit entre autres, de la « limitation du nombre d’opérateurs pour garantir la profitabilité, donc la rentabilité des opérateurs et la poursuite d’investissements durables et de qualité ; le choix d’une licence d’opérateur global, solvable, crédible et ayant des références internationales mondialement connues ; le choix d’un opérateur historique qui doit proclamer son engagement d’être le moteur de développement du secteur ; et la discussion entre l’Etat et l’opérateur historique d’un cahier de charges ambitieux pour le développement de la télé-densité en zone urbaine ».
Service universel
En plus, dans sa logique, l’Intersyndicale de la Sonatel estime que dans le cadre de cette libéralisation, l’Etat devra définir de façon plus précise la politique partenariale à mener entre opérateurs et secteur privé et fixer en même temps l’ensemble des objectifs économiques visés ; protéger les secteurs à niches, appliquer la loi 23 du 03 mars 2003 ; promouvoir une Agence de régulation du secteur bien outillé ; assurer la continuité de la présence de l’Etat dans la Sonatel et l’utilisation de l’opérateur historique comme moteur de la lutte contre la fracture numérique et enfin l’élimination de la notion d’opérateurs régionaux dans le cadre du Service Universel, « incompatible avec l’option d’opérateur global ».
Les travailleurs pensent que pour mieux réussir la libéralisation du secteur et obtenir les résultats escomptés « le gouvernement doit procéder impérativement à une bonne gestion de la période de transition pour éviter la dévalorisation du marché. » Au préalable, ils invitent le gouvernement à réviser certains textes fixant les redevances, qui ont été adoptés sans concertations.
M.Mika LOM (Avec Sud FM)
(Source : Sud Quotidien 7 aout 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000