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Les types courants de cyberattaques

dimanche 28 mai 2023

Drapés par un voile de mystère, les hackers arrivent, en quelques clics, à déstabiliser des entreprises ou tout un pays. Le Sénégal qui regardait de loin ces cyberattaques aux allures de fiction, vient d’en faire les frais. Depuis vendredi, plusieurs sites de la présidence de la République, du gouvernement, des forces armées et de la compagnie aérienne nationale Air Sénégal ont été attaqués par la Mysterious Team affiliée au célèbre collectif de hackers Anonymous. Comment procèdent ces robins des bois ? Seneweb vous fait un petit cours de hacking. N.B : à ne point mettre en pratique.

- Programmes malveillants

Il s’agit d’une expression utilisée pour décrire les logiciels malveillants, y compris les logiciels espions, les rançongiciels, les virus et les vers. Un programme malveillant s’introduit dans un réseau par le biais d’une vulnérabilité, généralement lorsqu’un utilisateur clique sur un lien dangereux ou sur une pièce jointe qui installe ensuite un logiciel à risque. Une fois dans le système, le logiciel malveillant peut effectuer les tâches suivantes : Bloquer l’accès aux composants clés du réseau (rançongiciel) ; Installer d’autres logiciels malveillants ou des logiciels nuisibles supplémentaires ; Obtenir discrètement des informations en transmettant des données depuis le disque dur (logiciel espion) ; Perturber certains composants et rendre le système inutilisable.

- Hameçonnage

L’hameçonnage est la pratique consistant à envoyer des communications frauduleuses qui semblent provenir d’une source fiable, généralement par courriel. Son objectif est de voler des données sensibles comme les informations de carte de crédit et les identifiants de connexion ou d’installer des logiciels malveillants sur l’appareil de la victime. L’hameçonnage est une cybermenace de plus en plus courante.

- Attaque de l’homme du milieu

Les attaques de l’homme du milieu (HDM), également connues sous le nom d’« attaque de l’intercepteur », se produisent lorsque les agresseurs s’insèrent au milieu d’une transaction entre deux personnes. Une fois que les agresseurs ont interrompu le trafic, ils peuvent filtrer et voler des données.

- Attaque par déni de service

Une attaque par déni de service (DDOS qui a été utilisée contre l’Etat du Sénégal) consiste à inonder les systèmes, les serveurs ou les réseaux de trafic dans le but d’épuiser les ressources et la bande passante. Le système n’est donc plus en mesure de répondre aux demandes légitimes. Les agresseurs peuvent également utiliser plusieurs appareils compromis pour lancer ce type d’attaque.

- Injection SQL

Une injection SQL (Structured Query Language) se produit lorsqu’un agresseur insère du code malveillant dans un serveur qui utilise le langage SQL et force le serveur à révéler des informations qu’il ne devrait pas. Un agresseur peut effectuer une injection SQL en soumettant simplement du code malveillant dans une case de recherche de site Web vulnérable.

- Exploit du jour zéro

Un exploit du jour zéro se produit après l’annonce d’une vulnérabilité dans un réseau mais avant l’implémentation d’un correctif ou d’une solution. Les agresseurs ciblent la vulnérabilité révélée pendant ce court laps de temps. La détection des menaces de vulnérabilité du jour zéro nécessite une efficacité permanente.

- Tunnellisation DNS

La tunnellisation DNS utilise le protocole DNS pour communiquer le trafic non DNS sur le port 53. Il envoie le trafic HTTP et tout autre trafic de protocole via DNS. Il existe diverses raisons légitimes d’utiliser la tunnellisation DNS. Cependant, il existe également des raisons malveillantes d’utiliser des services de réseau privé virtuel (RPV) de tunnellisation DNS. Ils peuvent être utilisés pour déguiser le trafic sortant en DNS, masquant les données qui sont généralement partagées via une connexion Internet. Dans le cadre d’une utilisation malveillante, les requêtes DNS sont manipulées pour exfiltrer les données d’un système compromis vers l’infrastructure de l’agresseur. Ils peuvent également être utilisés pour effectuer des rappels de commande et de contrôle depuis l’infrastructure de l’agresseur vers un système compromis.

(Source : Seneweb, 28 mai 2023)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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