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Les téléphones portables permettent un processus accéléré de l’inclusion financière en Afrique sub-saharienne

jeudi 3 mars 2016
  • • Une étude menée dans cinq pays d’Afrique subsaharienne montre que 63 % des répondants ne sont pas bancarisés, et que 52 % utilisent l’argent mobile via des agents.
  • • 20 % de la population utilisent les services d’argent sur un téléphone mobile, et la moitié de ces personnes n’est pas bancarisée.
  • • Parmi les groupes socio-économiques les plus défavorisés en Afrique subsaharienne, quatre personnes sur 10 ne disposent pas des conditions préalables pour créer leur compte d’argent mobile.

Alors même que les services d’argent mobile font maintenant partie de la vie quotidienne de millions de personnes en Afrique subsaharienne, de nombreux clients potentiels font face à des obstacles basiques pour accéder aux services sur leur propre téléphone portable. Manque de sensibilisation, de conditions préalables, et d’une appréciation des avantages sont quelques-uns des obstacles.

Plus de la moitié des consommateurs en Afrique subsaharienne utilisent des services d’argent mobile via un agent, et quelque 20 % utilisent eux-mêmes l’argent mobile sur un téléphone portable. Cependant, parmi les groupes socio-économiques défavorisés, quatre personnes sur 10 ne peuvent pas satisfaire les exigences de base pour un accès indépendant - comme une preuve d’identification ou de possession d’un téléphone mobile. D’autres, simplement, ne connaissent pas les services ou considèrent l’argent mobile inutile ou trop compliqué, selon le nouveau rapport Des Services financiers pour tous, du Laboratoire des Consommateurs d’Ericsson (ConsumerLab).

Le rapport présente les perceptions d’un échantillon de 6 215 répondants âgés de 17 à 59 ans, représentant 150 millions de personnes à travers cinq pays : Angola, République démocratique du Congo, Ghana, Nigeria et Ouganda Selon les constatations, 63 % des adultes dans la région n’ont pas de compte bancaire. Patrik Hedlund, conseiller senior au Laboratoire des Consommateurs d’Ericsson, explique que, pour cette importante proportion de la société non bancarisée, l’argent en espèces est le principal moyen pour recevoir et effectuer des paiements, ainsi que pour épargner et emprunter. Pourtant, étant donné que les gens ont plus de téléphones mobiles que de comptes bancaires, les services financiers mobiles offrent un tremplin vers l’inclusion financière.

Selon le rapport, les consommateurs trouvent l’argent liquide facile à utiliser, mais l’étude montre qu’ils reconnaissent également le risque de vol et de perte.

« Les consommateurs doivent faire de longs trajets pour atteindre l’endroit où ils peuvent payer leurs factures », explique Hedlund. « Economiser de l’argent et contracter des prêts est aussi problématique pour les Africains non-bancarisés, avec beaucoup d’argent en espèces caché dans leurs maisons et dépendant des prêteurs informels qui demandent des taux d’intérêts élevés. Ainsi, l’argent mobile est vraiment bénéfique pour eux - s’ils peuvent l’utiliser. » Les obstacles à l’adoption de l’argent mobile sont importants. « Les personnes aux revenus plus faibles et les non bancarisés sont ceux qui sont le moins impliqués dans le système financier formel, en raison de facteurs tels que la distance les séparant des banques, l’éducation et l’incapacité à authentifier leur identité », analyse Hedlund.

Beaucoup se tournent vers des agents pour accéder aux services d’argent mobile. Le rapport indique que 52 % de la population totale utilisent l’argent mobile par le biais des agents qui les aident avec l’enregistrement et des transactions telles que les entrées et les sorties d’argent. Les agents jouent également un rôle dans la conduite de la demande pour l’autosuffisance. Parmi les 20 % qui utilisent l’argent mobile par eux-mêmes sur leur propre téléphone, une personne sur quatre a été encouragée par un agent pour commencer à utiliser les services de façon indépendante.

Les données de l’enquête ont été collectées en juillet et en octobre 2015 et compilées au cours d’entretiens en face à face de 40 minutes. Des interviews ont également été menées avec des experts du Groupe consultatif d’aide aux populations les plus pauvres (CGAP) de la Banque Mondiale et la Fondation Bill & Melinda Gates.

(Source : Ericsson, 3 mars 2016)

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