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Les pays africains cliquent sur le fichier du fossé numérique

mercredi 13 avril 2005

Comment réduire le fossé numérique et mettre à contribution le secteur des télécommunications pour le développement économique et social des pays africains et à leur rayonnement culturel. C’est tout l’enjeu de la conférence internationale ouverte hier à Dakar et qui regroupe les agences de régulations de télécommunications (Art) des pays ouest-africains.

En Afrique, il n’y a que 25 téléphones pour 1000 habitants, contre 673 aux Etats-Unis. Alors que l’Afrique compte 9,7% de la population mondiale, les internantes africains ne représentent que 1,1% sur le web. 97% des sites Internet se créent dans les pays développés, l’Afrique ne générant que 0,4 % du contenu de la toile. De même, Afrique ne dispose que de trois serveurs Internet pour dix mille habitants, tandis que l’Asie en possède 37, l’Océanie 995, les Amériques 1440 et l’Europe 2293. C’est pour éclairer ce tableau numérique bien sombre et mettre les télécommunications au service du développement économique et social que des experts réunissent depuis hier à Dakar pour débattre sur le thème "Les télécommunications comme infrastructures de développement : Perspectives africaines". Il s’agit de passer à la loupe les enjeux et les perspectives liés à la problématique des infrastructures de télécommunication comme facteur de développement. Cette rencontre internationale, organisée sous l’égide de l’Agence de régulation des télécommunications du Sénégal (Art), s’est ouverte sous la présidence du ministre des Postes, des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Joseph Ndong. Pour Joseph Ndong, les télécommunications favorisent le décloisonnement des services, permettent de construire une relation avec les usagers qui prenne en compte leurs besoins et leurs attentes et contribuent à renforcer la citoyenneté en rendant l’action politique plus transparente et plus réactive.

Selon le ministre, les télécommunications sont aussi un outil indispensable d’aménagement du territoire en ce sens qu’elle concourent au développement d’activités économiques, au maintien des populations et des services publics dans les territoires reculés au travers notamment d’applications pratiques. D’où, poursuit le Ministre, la pertinence de réfléchir sur comment mobiliser les immenses besoins d’investissement et de financement dans le secteur pour contribuer au développement durable, à la lutte contre la pauvreté et la précarité à travers l’amélioration du niveau des soins de santé, le renforcement des outils pédagogiques et scientifiques en faveur de l’éducation et la recherche...

Considérant que les technologies de l’information et de la communication (Tic) sont aujourd’hui au centre des mécanismes d’accélération et d’approfondissement des solutions au bien-être des populations dans une bonne partie des pays du Nord et ceux dits émergeants... le directeur général de l’Art, Malick Guèye, estime que les Tic doivent être considérées comme des infrastructures de développement.

Pour M. Guèye, au-delà des mécanismes visant à résoudre la question de la fracture numérique en terme d’accès, l’enjeu majeur, est selon lui, de voir comment mettre en place des réseaux et des politiques de développement (formation, recherche etc.) S’exprimant sur la libéralisation et la privatisation, le directeur de l’Art dira que ces réformes entreprises visent à promouvoir l’investissement privé et être conçues non seulement pour accroître la croissance et le niveau de productivité des économies des pays africains, mais surtout pour améliorer les standards de vie de nos populations et réduire la pauvreté.

Issa NIANG

(Source : Wal Fadjri, 13 avril 2005)

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- Bande passante internationale : 172 Gbps
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- 19 266 179 abonnés Internet

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- Liaisons louées : 3971

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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(Ookla, 31 janvier 2023)


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(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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Téléphonie mobile

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(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

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(Datareportal, Janvier 2023)

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