Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a souligné, mercredi à Dakar, la nécessité de repenser les modèles classiques de régulation en les orientant vers les services actuellement offerts dans ce domaine.
« On se rend compte qu’il est aujourd’hui nécessaire de repenser les modèles classiques de régulation en les orientant vers les services offerts par les Autorités de régulation (…) »’, a-t-il déclaré.
« Il n’est point question de le remettre en cause mais plutôt de l’adapter aux exigences nouvelles », a ajouté le DG de l’ARTP, à l’ouverture d’un forum international sur la régulation postale et le développement du secteur des postes en Afrique.
Cette rencontre prévue pour trois jours, entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions de la Stratégie postale de Doha 2013-2016, qui vise notamment à favoriser le développement durable du secteur et à apporter des services jugés innovants tout en améliorant l’interopérabilité des réseaux postaux.
Si l’on en croit le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), repenser les modèles classiques de modulation relève d’une mission "ardue’’.
Cette perspective a-t-il dit « fait appel à une expertise et à des profils variés pour la satisfaction des consommateurs dont les besoins évoluent de façon exponentielle surtout à l’ère du numérique avec ses corollaires comme le commerce électronique, le mobile banking etc. »
Selon Abdou Karim Sall, cette situation se justifie pas « le changement dans les besoins des consommateurs qui fait apparaître de nouvelles problématiques de la régulation ».
« Le changement laisse également entrevoir toute la complexité de la matière en tant que discipline scientifique qui a tendance à s’autonomiser »’, a-t-il ajouté, appelant les directeurs généraux des Autorités de régulation à rester vigilants.
« Nous devons garder à l’esprit que le métier postal doit rester un point de repère, un socle pour les opérateurs et les régulateurs, compte tenu de sa spécificité, les technologies n’étant que des outils et des raccourcis pour l’atteinte des objectifs de développement », a-t-il indiqué.
Les mutations induites par ce changement de contexte doivent « amener tous les acteurs à réfléchir sur les nouveaux contours des services postaux notamment les colis dont les frontières classiques doivent être reconsidérées », a soutenu Abdou Karim Sall.
(Source : APS, 16 mai 2015)
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