Dans le cadre de la première édition du week-end « Start-Up » tenue à Dakar, le 30 mars dernier, de jeunes informaticiens, « marketeurs », programmeurs et développeurs ont mis leur compétence en commun pour transformer leurs idées en projets concrets. Selon ces jeunes, les Tic peuvent être pourvoyeuses de valeurs ajoutées consistantes pour nos économies.
Les exemples de réussite sont nombreux dans le domaine des Tic. Des personnes anonymes ont été portées au pinacle par les Tic avec des créations révolutionnaires. Twitter, Facebook, Apple en sont des prototypes anodins qui sont actuellement de grandes sociétés financièrement très fortes. Au Sénégal, depuis quelques années, des efforts sont en train d’être faits pour encadrer les jeunes désireux de s’épanouir et de créer une plus value dans le domaine des Tic. Les projets sont innovants, mais c’est « My african touch » ou « Le village artisanal virtuel » où seront vendus des articles sélectionnés qui a obtenu la palme.
Son initiateur, Alassane Déme, est revenu sur les attributs d’un développeur qui est chargé d’écrire le programme et qui utilise un langage codifié. A propos de son projet, M. Déme soutient que l’idée est venue d’un portail internet qu’il a créé pour sa mère, gérante d’une boutique de prêt à porter. « Le village artisanal virtuel » d’Alassane Dème va engendrer beaucoup de mails de potentiels clients venus aux nouvelles. Le déclic est là et le week-end « Start-Up » a permis de réaliser une idée et de la transformer en un projet basé sur les Tic et viable. Dans ses explications, M. Déme estime que « souvent les férus d’artisanat achètent les produits en se basant sur leur originalité, leur rareté et ils ont une envie de connaître leur histoire ». Il s’agira pour lui, à la longue de créer un label pour l’artisanat sénégalais, même si des écueils subsistent avec certains artisans qui ne voudront pas mettre leurs produits sur cette vitrine numérique, de peur d’être plagiés.
Concernant ces projets innovants, il y a également celui du groupe Innov’atif dont Fatou Kiné Mbodj, l’un des membres, a travaillé sur une plateforme collaborative pour visualiser les territoires agricoles et épauler les cultivateurs dans leur travail. Ces applications permettraient également aux différents acteurs du monde agricole de faire des échanges d’expériences et autres.Les différentes expériences développées par ses jeunes débouchent sur la création d’emplois.
Au-delà de la création de valeur ajoutée dans nos économies, les Tic pourraient permettre aux jeunes d’apprendre et après d’entreprendre en étant leur propre employeur. Alassane Déme insiste : « Il faut aller plus vite et accompagner ces jeunes qui ont de bons projets. Le Sénégal a un bon débit, les prix d’accès au Net sont abordables et il faudra expérimenter un maximum de projets initiés par les jeunes locaux, autrement, ce sont les grands groupes informatiques qui vont s’installer et éclipser les initiatives locales ».
Amadou Maguette Ndaw
(Source : Le Soleil, 5 mai 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000