twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Le trafic Internet en Afrique perturbé après une rupture de câble

mardi 28 février 2012

Les connexions des internautes de la côte Est de l’Afrique vont connaître des lenteurs importantes, a prévenu le site de la BBC, lundi 27 février. Un câble de fibre optique, The East African Marine Systems (Teams) a été sectionné par une ancre de bateau, au large de Mombasa, ville portuaire du Kenya, le week-end dernier. D’après l’International Business Times, un autre câble, l’Eastern Africa Submarine System (Eassy), aurait aussi été endommagé.

Selon la BBC, le trafic est ralenti d’environ 20 % dans de nombreux pays, du Kenya au Burundi, en passant par le Rwanda et la Tanzanie. Le site britannique indique aussi que les réparations doivent durer quinze jours.

DÉPENDANCE

Cet incident démontre la grande dépendance du continent africain aux câbles de fibre optique, qui constituent l’infrastructure d’Internet. Les câbles sous-marins Teams et Eassy sont les principales sources de bande passante pour la côte est africaine. Teams, devenu opérationnel en 2009, mesure 4 500 kilomètres, et longe la côte des Emirats arabes unis au Kenya. Long de 10 000 kilomètres, le câble de fibre optique Eassy, alimente depuis 2009, la côte est africaine, jusqu’en Afrique du Sud. Selon le site spécialisé Manypossibilities, l’installation de ce câble a coûté plus de 260 millions de dollars (193 millions d’euros).

Ce n’est pas la première fois que des ruptures de câbles entraînent d’importantes baisses de trafic. En janvier 2008, deux câbles sous-marins, qui assurent l’essentiel du trafic Internet entre l’Europe et l’Asie, sont sectionnés en mer Méditerranée. Plus de 70 % des connexions Internet sont aussitôt interrompues en Egypte, quand l’Inde perd 40 % à 50 % de sa capacité réseau.

La cartographie des câbles sous-marins a toutefois beaucoup évolué ces dernières années, notamment en Afrique. Avant 2009, la côte est de l’Afrique était sous alimentée en trafic Internet. L’arrivée de nouveaux câbles le long des côtes ne signifie pas pour autant que la connectivité globale du continent progresse. A l’intérieur des terres, les disparités demeurent. Ainsi, au Liberia, par exemple, seul 0,5 % de la population se connecte à Internet. D’après le site InternetWorldStats, le taux de pénétration moyen d’Internet en Afrique est de 13,5 %, alors que la moyenne mondiale est de 32,7 %.

(Source : Le Monde, 28 février 2012)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik