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Le téléphone mobile, un outil de développement en Afrique

lundi 26 juillet 2010

En rai­son de la pau­vre­té en Afrique, la tech­no­lo­gie suit un che­min dif­fé­rent de celui de l’Oc­ci­dent. Parce que les or­di­na­teurs sont en­core chers pour une grande ma­jo­ri­té de la po­pu­la­tion afri­caine, le té­lé­phone mo­bile est de­ve­nu l’outil le plus uti­li­sé pour com­mu­ni­quer. Entre 2003 et 2008, le mar­ché afri­cain du té­lé­phone mo­bile a ainsi connu la crois­sance la plus ra­pide du monde.

Au­jourd’hui, de nom­breuses ini­tia­tives ont re­cours au té­lé­phone mo­bile pour dé­ve­lop­per des pro­grammes sa­ni­taires, fa­vo­ri­ser l’édu­ca­tion ou aider les agri­cul­teurs afri­cains à vendre leurs ré­coltes au meilleur prix. Quand la tech­no­lo­gie contri­bue au dé­ve­lop­pe­ment, revue des dif­fé­rentes ini­tia­tives...

La té­lé­pho­nie mo­bile fa­vo­rise l’accès au soin des plus dé­mu­nis

De­vant l’im­por­tance de l’épi­dé­mie de Sida en Afrique, beau­coup de per­sonnes conta­mi­nées n’ont aucun accès aux trai­te­ments. Cell Life est une ini­tia­tive dé­ve­lop­pée conjoin­te­ment par l’Uni­ver­si­té de Cape Town et la Pe­nin­su­la Uni­ver­si­ty of Tech­no­lo­gy pour amé­lio­rer la vie de ces per­sonnes in­fec­tées par le VIH grâce à l’uti­li­sa­tion ap­pro­priée de la tech­no­lo­gie mo­bile en Afrique du Sud. Les zones où la pré­va­lence du VIH est la plus éle­vée souffre d’une pé­nu­rie de per­son­nel mé­di­cal qua­li­fié. En par­tant de ce constat, l’ini­tia­tive Cell Life uti­lise le té­lé­phone mo­bile pour com­mu­ni­quer des in­for­ma­tions concrètes sur les trai­te­ments à suivre. Chaque soi­gnant en­ga­gé dans cette ini­tia­tive peut ainsi pro­di­guer conseil et soins à dis­tance à une ving­taine de pa­tients. Ces re­lais à dis­tance consti­tuent donc une so­lu­tion d’ave­nir pour lut­ter ef­fi­ca­ce­ment contre le Sida en Afrique. Mais d’autres ma­la­dies peuvent être com­bat­tues. Ce sys­tème tech­no­lo­gique de veille sa­ni­taire et de com­mu­ni­ca­tion via le té­lé­phone mo­bile a per­mis éga­le­ment der­niè­re­ment d’em­pê­cher la pro­pa­ga­tion d’une épi­dé­mie de typhoïde en Ou­gan­da.

L’édu­ca­tion via la té­lé­pho­nie mo­bile

La té­lé­pho­nie mo­bile offre de nom­breuses op­por­tu­ni­tés pour dé­ve­lop­per l’édu­ca­tion en Afrique. La mes­sa­ge­rie mo­bile MXIt a col­la­bo­ré avec de nom­breuses or­ga­ni­sa­tions pour four­nir des in­for­ma­tions édu­ca­tives. Des ma­thé­ma­tiques aux le­çons de conduite, toutes les dis­ci­plines sont dis­po­nibles sur leur ré­seaux. Ainsi, MXIt a dé­ve­lop­pé des cours par­ti­cu­liers et pro­pose aux élèves des ré­ponses ra­pides à leurs pro­blèmes de ma­thé­ma­tiques par exemple. Le site offre aussi des vi­déos pé­da­go­giques et des cours pour pas­ser le per­mis de conduire. C’est un vé­ri­table suc­cès, les chiffres four­nis par la so­cié­té in­dique que plus de 85 000 per­sonnes au­raient déjà uti­li­sé ce pro­gramme.

La com­pa­gnie sou­haite au­jourd’hui étendre ce type de pro­gramme. Un pro­jet avec Nokia a dé­bu­té avec 260 élèves et vient d’être élar­gi à 3000 dans le but de cou­vrir toute les pro­vinces d’Afrique du Sud.

Quand le té­lé­phone mo­bile vient en aide aux agri­cul­teurs afri­cains

Les ac­teurs de l’ini­tia­tive « des in­for­ma­tions mé­téo­ro­lo­giques pour tous » ont pour ob­jec­tif de dé­ployer dans toute l’Afrique jusqu’à 5000 nou­velles sta­tions de sur­veillances mé­téo­ro­lo­giques au­to­ma­tiques afin de col­lec­ter une grande quan­ti­té d’in­for­ma­tions es­sen­tielles à la pré­ven­tion et à la ges­tion des chocs cli­ma­tiques.

Le té­lé­phone mo­bile per­met aussi aux agri­cul­teurs de connaître les prix des pro­duits agri­coles et d’évi­ter les in­ter­mé­diaires en ven­dant di­rec­te­ment aux mar­chés et aux consom­ma­teurs. Ils ac­croissent ainsi leurs re­ve­nus tout en di­mi­nuant les prix à la consom­ma­tion. Au Kenya, c’est grâce au ré­seau Drum­Net que les agri­cul­teurs col­lectent les prix du mar­ché des cé­réales. Les pe­tits agri­cul­teurs afri­cains dis­posent donc d’un nou­vel outil pour se sor­tir de la pau­vre­té et mettre un terme au recul de la pro­duc­ti­vi­té sur le conti­nent.

(Source : :Afrique avenir, 26 juillet 2010)

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