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Le ministre de l’Enseignement supérieur envisage la création de Master et Doctorat sur la navigation par satellite

vendredi 16 novembre 2012

L’utilisation des Systèmes globaux de navigation par satellite (Gnss) par des entreprises est le sujet d’un colloque ouvert, hier, au Terrou bi. L’objectif reste la promotion de ces systèmes, notamment par une sensibilisation des collectivités locales, institutions, universités et décideurs.

Après Libreville le 2 novembre dernier, Dakar abrite le Colloque sur la promotion des Systèmes globaux de navigation par satellite (Gnss) pour le développement des pays d’Afrique sub-saharienne. La rencontre, ouverte hier, se poursuit aujourd’hui. Elles rassemblent une centaine de participants évoluant dans le domaine de l’aviation, des décideurs politiques et des collectivités locales. Le projet Awerness in Africa (Aia) est soutenu par la Commission européenne. L’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (Esmt), l’Agence pour la coopération scientifique Afrique-Luxembourg (Acsal Luxembourg), le groupe Iseg/Unidaf y participent aussi. Awerness in Africa consiste à faire profiter des inventions technologiques et satellitaires aux populations du Sud du Sahara. D’après le chef de ce projet, Mme Tundé Kallai, Aia vise, entre autres, de « créer un réseau international à partir de trois pays : Gabon, Cameroun et Sénégal ».

La finalité est de « faire la promotion et les applications technologiques du Gnss ». Avant l’exécution du projet, « des études ont été menées dans ces pays », selon elle. L’étude a permis d’identifier « six domaines dans lesquels les technologies des Systèmes globaux de navigation par satellite peuvent être utiles aux populations », indique le chef du projet. Les domaines identifiés sont l’agriculture, le transport, l’espace aérien, maritime et terrestre, la pêche, l’élevage, les Tic et l’environnement.

Participant à cette rencontre, M. Alé Lô, président des Elus locaux, s’est réjoui de l’implication des collectivités locales dans ce colloque. Il espère que « cela va nous permettre, au Sénégal et en Afrique, d’être à l’heure de la révolution du satellite ». Il a souhaité que les populations locales puissent profiter au maximum des inventions ».

Des applications aux services des populations

Les incidences positives de ces applications sur le vécu des populations dictent une collaboration étroite entre les décideurs politiques, les entrepreneurs, les chercheurs, les élus locaux et les universités publiques et privés », explique Madame Kallai. Pour ce qui est des universités, des contrats spéciaux lient Awerness in Africa à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, l’Esmt et l’Iseg. Pour Mme Kallai, ce colloque se veut « interactif », car il veut développer le projet en commun. « Quand on veut développer des applications aux profits des populations, il faut les laisser exprimer leurs attentes et besoins pour mieux les prendre en charge », note Mme Kallai.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, ce projet est une opportunité pour les élèves, étudiants et chercheurs de notre pays. M. Niane, qui a été Recteur de l’Ugb, estime que le projet peut aboutir à la création de Master et Doctorat dans le domaine de la navigation ». Il en est de même pour « les établissements publics et privés de l’enseignement supérieur dont la finalité cadre avec celle d’Awarness in Africa ». Pour sa part, le conseiller politique à la délégation de l’Union européenne, Victor Madeira Dos Santos, s’est réjoui de la finalité des applications civiles qui peuvent être utilisées à des fins humanitaires, notamment « la paix ». Selon M. Dos Santos, les Systèmes globaux de navigation par satellite peuvent aussi être utilisés notamment pour « la surveillance des forêts et le développement du cadastre ».

François Mendy

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