Le gouvernement sénégalais va, « dans les mois à venir, organiser un concours pour les chiffreurs ainsi que pour les prestations de cryptologie », a déclaré vendredi le ministre de la Fonction publique, Mansour Sy, en défendant devant l’Assemblée nationale le Projet de loi n°13/2014 abrogeant et remplaçant certaines dispositions de la loi n°83-03 du 28 janvier 1983 portant statut spécial du personnel du Chiffre.
La loi a été finalement votée, dans un contexte de campagne électorale pour les élections locales du 29 juin, par 30 députés sur les 150 que compte l’Assemblée nationale.
« Le métier de chiffreur demande des compétences pointues et une formation soutenues, à même de s’adapter au contexte actuel », selon M. Sy.
Pas du tout connu du grand public, le chiffrement est un procédé de cryptographie par le biais duquel on rend la compréhension d’un document impossible à toute personne ne disposant pas de clé de déchiffrement.
Pour M. Sy, « le développement sans cesse croissant des moyens et des prestations de cryptologie, la nécessité d’assurer de façon optimale la sécurité des systèmes d’information nationaux exigent que des efforts entrepris pour doter le Chiffre national d’assises scientifiques soient renforcés et les structures techniques et administratives mises en place consolidées ».
« Le relèvement du niveau de recrutement et de la formation du personnel du Chiffre s’avère incontournable », fait remarquer M. Sy. Le gouvernement va bientôt, selon M. Sy, se pencher sur les modalités de recrutement et de formation des cryptologues.
L’article 5 de la loi n° 83-03 du 28 janvier 1983 portant statut spécial du personnel du Chiffre indique que « le personnel du Chiffre de tout grade en activité de service ou en position de détachement ou de disponibilité est soumis en permanence aux règles suivantes : Il n’est ni électeur, ni éligible et ne peut adhérer à un parti politique. Il ne jouit ni du droit de grève, ni du droit syndical . . . »
La cryptologie est à l’heure actuelle la solution technique incontournable pour protéger les échanges et les systèmes d’information contre d’éventuelles violations de leur intégrité. A cet effet, elle vise à garantir la confidentialité des systèmes, des données stockées, échangées ou circulant sur l’Internet, sur l’Intranet voire sur un simple réseau privé.
Au Sénégal, la cryptologie est utilisée dans plusieurs secteurs notamment l’administration, les télécommunications et l’informatique, plus précisément au niveau des centres d’appels, des sociétés de transfert d’argent, ainsi que pour les paiements électroniques.
(Source : Seneweb, 22 juin 2014)
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