Le directeur de la Communication Papa Atou Diaw s’est dit mardi satisfait de la réalisation d’un cyberspace fonctionnel à Tambacounda et s’est félicité en particulier de ce que les correspondants locaux comptent développer prochainement, à partir de cet outil, des produits dérivés autour de leur activité de journaliste.
‘’Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu à Tambacounda. Nous avons vu qu’à Tambacounda il y a un cyberpresse fonctionnel, il y a même de la prospective’’, a indiqué M. Diaw à l’issue d’une rencontre avec des correspondants régionaux au cyberpresse Mamadou Lamine Doumbouya.
En compagnie notamment de Bouna Manel Fall, conseiller technique du ministre de la communication, chargé des questions juridiques, le directeur de la Communication en mission d’évaluation de l’aide à la presse, avait auparavant écouté une présentation de l’utilisation des fonds.
Il a relevé les points qu’il a retenus de cet exposé, à savoir le fait que ‘’Tambacounda envisage de créer des chambres de passage pour les correspondants qui viendraient d’autres régions, et qui séjourneraient à Tamba, (...) de construire une salle de conférence, d’avoir des produits dérivés par la formation d’élèves de la région, de nouer des partenariats avec d’autres ministères pour l’équipement du cyberpresse’’.
Le correspondant de Sud FM Boubacar Tamba, désigné à l’occasion comme porte-parole, a noté que 3,7 millions ont été consacrés à la remise à neuf du bâtiment abritant le cyberpresse qui a été mis à la disposition des journalistes. Il est revenu en détails sur les différentes dépenses, dont 360.000 francs CFA débloqués pour l’installation électrique, 300.000 francs CFA pour l’installation de l’Internet, le câblage, 300.000 pour des ‘’problèmes sociaux’’, entre autres.
M. Tamba a, en outre, évoqué l’existence d’un projet de radio communautaire que le président de la République, en visite à Tambacounda, avait promis de financer. La création d’une papeterie pour approvisionner différents services en papier est aussi prévue.
L’idée est de mettre en place un fonds de solidarité et de devenir autonome au point d’éviter ‘’certaines choses’’ aux correspondants a-t-il relevé. Il a au passage précisé que des confrères sont restés trois mois sans salaire et d’autres connaissent des retards de salaire et a également évoqué le projet de mise en place d’un fonds d’entretien et de fonctionnement du cyber presse, la facture d’électricité grevant lourdement les recettes de la structure.
‘’Le but de cette aide à la presse était de soutenir les correspondants régionaux en termes d’outil de travail et je pense que là, le ministère de la Communication est très sensible à cette belle réalisation ici dans la région de Tambacounda’’, a dit Papa Atou Diaw.
‘’Je pense que vraiment nous allons demander aux autres régions de se mettre à l’heure de Tambacounda, (...) qui a réalisé des bonds en avant et (qui) va imprimer son rythme aux autres régions du Sénégal’’, a-t-il ajouté. Qualifiant ce cyber presse d’‘’embryon de Maison de la presse’’, il a indiqué que l’exemple de Tambacounda permettra au ministère de la Communication d’‘’aller plus vite dans (ses) propositions’’.
Cette mission d’évaluation devrait permettre à l’issue d’un tour des régions, de définir un modèle standard cyberpresse à élargir à toutes les régions du pays.
Le directeur de la Communication s’est également félicité de la ‘’transparence avec laquelle ce cyberpresse a été construit’’ et de l’absence d’‘’animosité’’ entre correspondants. ‘’Partout où on est passé, on a senti une tension parce qu’il y a de l’argent à partager’’, a-t-il dit, saluant l’existence d’une association reconnue par la loi, regroupant les correspondants régionaux.
‘’Ce qui vous pousse à aller au-delà du fait de vous retrouver ici pour envoyer vos reportages à Dakar, mais vous considérez que ce cyberpresse est un lieu convivial pour vous retrouver et échanger’’, a relevé M. Diaw. Une structure dénommée Collectif régional des journalistes correspondants permanents dans la région de Tambacounda (CRJCPT) a été mise en place.
Le projet des cyberpresse relevait d’un ‘’geste du cœur’’ et il n’y a pas eu suffisamment de temps pour le codifier, a relevé Bouna Manel Fall, par ailleurs enseignant au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il a relevé qu’à l’avenir, l’aide à la presse va s’articuler autour de l’appui à l’équipement et à la formation et le tout autour d’une personne morale. ‘’Vous exprimerez vos besoins et on mettra à votre disposition du matériel ou de la formation parce qu’on aura payé’’, a-t-il dit, précisant qu’il ne sera plus question de donner de l’argent.
Cette formule présente plus d’avantages, puisqu’elle permet d’accéder à des partenaires multiples sur recommandation des autorités, a-t-il indiqué. M. Fall et M. Diaw se sont tous montrés disponibles à participer à des sessions formation au profit de certains correspondants à Tambacounda à la demande du Collectif.
(Source : APS, 25 aout 2009)
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