Le Rassemblement des Entreprises du Secteur des TIC urge l’ARTP (Agence de Régulations des Télécommunications et des Postes) de se pencher sans délai sur la problématique délicate des SVA (Services a Valeur Ajoutée) ou le marché expansif des services à valeur ajoutée dans les télécommunication afin d’éviter, pour le cas du Sénégal, que les operateurs de téléphonie en quête de relais de croissance, ne fasse des services de paiement électroniques des factures un marché captif .
En effet, dans notre pays, le secteur des paiements électroniques des factures par tiers est un enjeu de 720 milliards par an pour l’eau, électricité et le telephone, et bientôt il sera possible de payer son logement, son prêt bancaire par les même procédés, le secteur des paiement des factures pourrait ainsi atteindre 2500 milliards dans les cinq ans à venir etc.. en utilisant les terminaux électroniques interconnectés fixe et mobile. Les operateurs de telephonie qui louent les systèmes et réseaux de transmission des données sont donc les maillons essentiels dans ces transactions en louant des lignes spécialisées, dédiées et sécurisées pour l’acheminement des masses d’informations sur toute la chaine de validation et d’acceptation du paiement. Aussi pas moins de 125 000 emplois permanents et 250 000 emplois temporaires peuvent être générés dans notre pays en utilisant le télépaiement, le processing des factures par les tiers, et la dématérialisation partielle et complète des systèmes de facturation domestique. Il faut aussi souligner les gains de productivité et de temps pour les entreprises qui externalisent efficacement les services de recouvrement.
Les SVA dans le secteur des Telecom donne l’opportunité aux nouvel régime d’apporter des solutions concrètes au chômage et au sous emploi des jeunes si la régulation et la réglementation suivent correctement.
Cependant au Sénégal, l’absence d’une régulation claire et lisible pour le développement du modèle opérationnel des SVA freine les acteurs et inhibe les investissements pourtant indispensables pour plus de fluidité et de profitabilité dans le secteur des SVA. l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes malgré de multiples consultations n’est jusqu’à présent pas en mesure d’accompagner une secteur naissant et balbutiant en lui donnant les moyens institutionnels dans son développement et de son épanouissent afin que le pays en profite en termes d’emplois et d’avancées technologiques. Les operateurs de telephonie en quête de débouchés dans un contexte de stagnation de leurs offre fixe et mobile ont lancé leur propre système de paiement électronique en utilisant leur réseau propriétaire et base clientèles entrant ainsi directement en concurrence avec les fournisseurs attitrés des services de paiement de factures ce qui accentue la confusion et la désorganisation dans le secteur.
Il est urgent pour notre pays de capitaliser sur les opportunités extraordinaires offertes par les SVA en exigeant de nos autorités de régulation qu’ils anticipent correctement et accompagnent efficacement les innovations qui marquent continuellement le secteur des réseaux et leurs applications.
Enfin le RESTIC attend du gouvernemental un plan de contingence pour le secteur du télémarketing et du télétravail au regard de la décision de la France de rapatrier onshore les services et prestations offshore dont les centres d’appel situés au Sénégal, en Tunisie et au Maroc. Une telle décision de la France fera subir de substantielles pertes et manques à gagner au Sénégal.
Le Bureau exécutif du RESTIC
(Source : Communiqué de presse du RESTIC, 14 août 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000