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Le développement et la profitabilité des services de paiement électronique des factures d’eau, d’électricité et de téléphone menacés par les appétits des operateurs de télécommunications

mardi 14 août 2012

Le Rassemblement des Entreprises du Secteur des TIC urge l’ARTP (Agence de Régulations des Télécommunications et des Postes) de se pencher sans délai sur la problématique délicate des SVA (Services a Valeur Ajoutée) ou le marché expansif des services à valeur ajoutée dans les télécommunication afin d’éviter, pour le cas du Sénégal, que les operateurs de téléphonie en quête de relais de croissance, ne fasse des services de paiement électroniques des factures un marché captif .

En effet, dans notre pays, le secteur des paiements électroniques des factures par tiers est un enjeu de 720 milliards par an pour l’eau, électricité et le telephone, et bientôt il sera possible de payer son logement, son prêt bancaire par les même procédés, le secteur des paiement des factures pourrait ainsi atteindre 2500 milliards dans les cinq ans à venir etc.. en utilisant les terminaux électroniques interconnectés fixe et mobile. Les operateurs de telephonie qui louent les systèmes et réseaux de transmission des données sont donc les maillons essentiels dans ces transactions en louant des lignes spécialisées, dédiées et sécurisées pour l’acheminement des masses d’informations sur toute la chaine de validation et d’acceptation du paiement. Aussi pas moins de 125 000 emplois permanents et 250 000 emplois temporaires peuvent être générés dans notre pays en utilisant le télépaiement, le processing des factures par les tiers, et la dématérialisation partielle et complète des systèmes de facturation domestique. Il faut aussi souligner les gains de productivité et de temps pour les entreprises qui externalisent efficacement les services de recouvrement.

Les SVA dans le secteur des Telecom donne l’opportunité aux nouvel régime d’apporter des solutions concrètes au chômage et au sous emploi des jeunes si la régulation et la réglementation suivent correctement.

Cependant au Sénégal, l’absence d’une régulation claire et lisible pour le développement du modèle opérationnel des SVA freine les acteurs et inhibe les investissements pourtant indispensables pour plus de fluidité et de profitabilité dans le secteur des SVA. l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes malgré de multiples consultations n’est jusqu’à présent pas en mesure d’accompagner une secteur naissant et balbutiant en lui donnant les moyens institutionnels dans son développement et de son épanouissent afin que le pays en profite en termes d’emplois et d’avancées technologiques. Les operateurs de telephonie en quête de débouchés dans un contexte de stagnation de leurs offre fixe et mobile ont lancé leur propre système de paiement électronique en utilisant leur réseau propriétaire et base clientèles entrant ainsi directement en concurrence avec les fournisseurs attitrés des services de paiement de factures ce qui accentue la confusion et la désorganisation dans le secteur.

Il est urgent pour notre pays de capitaliser sur les opportunités extraordinaires offertes par les SVA en exigeant de nos autorités de régulation qu’ils anticipent correctement et accompagnent efficacement les innovations qui marquent continuellement le secteur des réseaux et leurs applications.

Enfin le RESTIC attend du gouvernemental un plan de contingence pour le secteur du télémarketing et du télétravail au regard de la décision de la France de rapatrier onshore les services et prestations offshore dont les centres d’appel situés au Sénégal, en Tunisie et au Maroc. Une telle décision de la France fera subir de substantielles pertes et manques à gagner au Sénégal.

Le Bureau exécutif du RESTIC

(Source : Communiqué de presse du RESTIC, 14 août 2012)

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(NIC Sénégal, décembre 2023)

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Téléphonie mobile

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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(Datareportal, Janvier 2023)

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