Apparu en France en 2003, c’est à partir de mars 2009 que le métier de Community Manager commence à faire l’objet de recherches significatives sur Google. En effet, Animateur de Communautés web, le Community Manager est un expert des communautés en ligne. Son rôle est de fédérer une communauté d’internautes autour d’un intérêt commun et d’animer les échanges sur ce thème, tout en veillant au respect des règles de bonne conduite au sein de la communauté. Il a pour mission principale de développer la présence de l’organisation dont il se fait le porte-parole (marque, association, personnalité publique ou politique... ) sur les médias sociaux.
Le métier de Community Manager est encore très récent, mais il s’est progressivement imposé avec l’émergence des médias sociaux, très vite devenus incontournables pour les entreprises et les marques. C’est une profession très hétérogène et les fonctions sont très variées. Elles dépendent de la taille de l’entreprise, de son imprégnation sociale et bien sûr de son secteur d’activité. Un gestionnaire de communauté dans une grande enseigne de luxe n’aura pas le même rôle que dans une petite société qui vend localement ses produits. Son rôle diffère également, s’il est intégré à l’entreprise, s’il travaille en agence ou en freelance.
Les entreprises recrutent un Community Manager pour trois raisons principales : accroître la notoriété de l’entreprise, acquérir de nouveaux clients et fidéliser les leurs. Au Québec, il est appelé Porte-parole engagé pour intervenir dans une communauté, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, afin de promouvoir les services d’une entreprise ou les produits d’une marque et d’en préserver la renommée. Après le développeur web et le chef de projet web, c’est au Community Manager de tout passer sous la loupe.
Si le métier de Community Manager est accessible avec un niveau Bac+2, les recruteurs demandent de plus en plus des niveaux Bac+3 et Bac+5, avec une spécialisation dans la communication digitale. Ses missions diffèrent selon son entreprise et les besoins de celle-ci. En agence ou chez l’annonceur, elles ne seront pas toujours exactement les mêmes, mais certaines tâches incombent à tous les Community Managers, quel que soit leur poste.
Ainsi, ils sont chargés de la veille informationnelle et concurrentielle. Cette veille s’accompagnera d’une constante vigilance sur ce qui se dit sur la marque ou l’entreprise sur les réseaux ; sans occulter l’animation des communautés : les comptes Facebook, Twitter, Google+ ou Pinterest... qu’il aura à alimenter. Il cherche constamment à « créer » de l’engagement et susciter de l’interaction avec les fans. Cette tâche comprend aussi, parfois, une part de modération et la rédaction de contenu en relation avec la présence en ligne de l’entreprise. Une démarche qui passe généralement par la rédaction de billets de blog.
Le Community Manager est aussi en contact avec les blogueurs qui exercent sur son secteur d’activité pour s’informer et, parfois, relayer de leur information ou opérations spéciales. Il est aussi l’interface entre les consommateurs et la marque qu’il représente et, parfois, crée un événement, allant d’un concours, à la retranscription en live d’une conférence.
Mariame Djigo
(Source : Sud Quotidien, 2 février 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000