Paps, la startup sénégalaise spécialisée dans la livraison géo-localisée, a fêté, vendredi passé, ses trois années d’existence. Une tribune saisie par les acteurs du commerce électronique pour faire un diagnostic de ce secteur qui, d’après eux, connaît une évolution au Sénégal, en dépit de quelques obstacles ayant trait à l’absence d’un cadre réglementaire et d’un déficit de logistique.
Le commerce électronique est en pleine croissance au Sénégal. Le constat est fait par des acteurs opérant dans ce secteur lors d’un panel organisé, vendredi, en marge de la célébration du troisième anniversaire de Paps, une startup spécialisée dans la livraison géo-localisée. Son directeur général, Bamba Lô, note que le commerce électronique commence à prendre ses marques au Sénégal. « Les gens adhèrent de plus en plus aux achats en ligne ; et c’est un bon signe pour l’activité », s’est-t-il réjoui. Il explique cet engouement par la variété notée dans les offres des services qui, au début, se limitaient uniquement aux matériels électroniques comme les téléphones et autres accessoires. M. Lô indique que sa structure entend densifier ses réseaux sur l’étendue du territoire national. Le représentant d’Orange, Alassane Niang,note également une forte évolution du commerce électronique au Sénégal, ces dernières années, marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs et la diversification des offres sur le marché.
Selon lui, les populations ont intégré cette innovation dans leurs habitudes de consommation, car une bonne frange d’entre elles effectuent leurs transactions à travers les sites et autres plateformes commerciales. Ce qui est une « véritable révolution », à son avis. « Il faut reconnaître que ce n’était pas facile d’implanter ce nouveau mode de business au Sénégal dominé par l’activité commerciale physique », indique M. Niang. Il se dit rassuré par l’engagement des acteurs opérant dans le commerce électronique qui, d’après lui, constituent un marché porteur d’espoirs.
Toutefois, M. Niang relève quelques obstacles auxquels les acteurs font face. Il s’agit, notamment, de la question logistique qui, dit-il, demeure un pilier essentiel pour la promotion du commerce électronique. A cet effet, il rappelle les efforts mis en place par l’opérateur de téléphonie Orange, à travers sa filiale Orange business services. « Nous nous sommes engagés auprès de tous les acteurs, startups comme consommateurs, à mettre à leur disposition des produits et autres outils afin de leur permettre de mieux tirer profit des opportunités du commerce électronique », soutient le représentant d’Orange. Félix Simaki, fondateur de Fabella, une boutique en ligne, indique qu’il est essentiel de miser sur l’exploitation des réseaux sociaux qui, d’après lui, offrent une mine d’opportunités aux acteurs en termes de portefeuille clientèle, de réseautage et de parts demarché. Il note que beaucoup d’entrepreneurs évoluant dans le commerce électronique tissent leur réseau clientèle à travers les réseaux sociaux. « Aux acteurs de savoir s’en servir pour l’expansion de leurs activités et business », affirme M. Simaki. Pour un environnement propice à l’investissement dans ce secteur, les panélistes ont plaidé pour l’adoption d’un cadre réglementaire régissant l’e-commerce au Sénégal.
Abdou Diaw
(Source : Le Soleil, 5 aout 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000