Le Sénégal a annoncé en novembre 2016 qu’il émettrait sa propre monnaie numérique nationale basée sur la technologie Blockchain, la même technologie à l’origine du Bitcoin. La nouvelle devise eCFA aura un statut légal aux côtés des billets de CFA actuellement en cours.
La Blockchain permet aux transactions financières d’être transparentes et plus sécurisées. Mais contrairement à Bitcoin, l’utilisation de l’argent numérique soutenu par la Blockchain permet toujours aux gouvernements et aux banques centrales de contrôler le flux de devises et d’en dicter le nombre en circulation.
L’eCFA a été rendue possible grâce à une collaboration entre la Banque Régionale de Marchés (BRM) et une startup de Dublin eCurrency Mint Limited. La monnaie sera distribuée uniquement par la Banque centrale et a adopté la réglementation en monnaie électronique établie par la Banque centrale de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).
Transparence et sécurité
Le Sénégal est en effet le deuxième pays à introduire une monnaie numérique à partir de la technologie de la Blockhain apres la Tunisie qui a remplacé sa monnaie numérique locale eDinar par une version eDinar issue de la Blockchain. Ces deux initiative montrent que l’Afrique est un formidable banc d’essai du nouveau fintech (Finance Technologique).
Alors, qu’est ce que c’est la Blockchain ?
Fondamentalement, Blockchain est la technologie qui a crée le Bitcoin. Il fournit un registre numérique sécurisé des transactions, distribué et décentralisé, de sorte qu’il n’y a pas de possibilité de falsification.
Le système a été adapté par plusieurs industries. Singapour, la Chine, la Suède et de nombreux autres pays envisagent leurs propres monnaies numériques à base de Blockchain. Les banques utilisent la Blockchain pour enregistrer et gérer les transactions. Essentiellement, toute industrie qui pourrait faire avec plus de transparence et de sécurité envisage d’adapter la technologie Blockchain.
En fin après le Sénégal, l’UEMOA envisage l’introduction du eCFA aux autres pays de l’Afrique de l’Ouest qui utilisent le franc CFA : la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo et la Guinée-Bissau.
Jelor Gallego, futurism.com (traduction Socialnetlink)
(Source : Social Net Link, 8 mai 2017)
Post-Scriptum
NDLR : Les informations contenues dans cet article publié en anglais le 26 novembre 2016 ont été formellement démenties par la Banque centrale des états de l’Afrqiue de l’ouest (BCEAO). Voir à ce sujet le communiqué de presse publié par la BCEAO.
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000