Le Nigeria est connu pour être l’un des pays abritant le plus de cybercriminels en Afrique. Cependant, les menaces du cyberespace perpétrées sur le territoire national ne sont pas toujours du fait de criminels locaux. Les autorités ont décidé de s’associer aux autres États pour lutter contre ce fléau.
Le Nigeria vient de franchir une étape importante en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité. Le pays a officiellement rejoint 66 États du monde en signant et en ratifiant la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Le conseiller à la sécurité nationale (NSA), Babagana Monguno, l’a annoncé le lundi 22 août à travers un communiqué.
Selon le communiqué, la signature de la convention intervient après l’autorisation d’adhésion signée par le chef de l’État Muhammadu Buhari le 6 juillet et l’approbation du Conseil exécutif fédéral (FEC) le 29 juin.
Depuis quelques années, le Nigeria lutte activement contre les infractions commises par le biais d’Internet et d’autres réseaux informatiques. En 2015, la loi sur la cybercriminalité (interdiction, prévention, etc.) avait été adoptée comme cadre juridique pour la codification des activités criminelles dans le cyberespace.
En 2021, le gouvernement fédéral a élaboré une politique et une stratégie nationale de cybersécurité (NCPS 2021). Il avait également mis sur pied l’équipe nigériane d’intervention en cas d’urgence informatique (ngCERT) et un laboratoire national de criminalistique numérique.
La signature de la convention de Budapest va donc permettre « de soutenir et de faire partie de la coopération internationale dans la lutte contre les menaces de la cybercriminalité. Ceci compte tenu de la nature transfrontalière des menaces liées à la cybersécurité et de la nécessité impérieuse d’une synergie et d’une collaboration efficace avec la communauté internationale pour relever ce défi sans cesse croissant », a déclaré Babagana Monguno.
La Convention de Budapest, également connue sous le nom de Convention sur la cybercriminalité, est le premier traité international visant à lutter contre la criminalité sur Internet en harmonisant les législations nationales, en améliorant les techniques d’enquête et en renforçant la coopération entre les nations.
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 23 août 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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