La numérisation en cours au Kenya touche tous les secteurs y compris la justice. En lançant un fichier numérique des délinquants sexuels, le gouvernement veut considérablement réduire les agressions sexuelles des femmes et des enfants et faciliter l’identification des coupables.
La présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, a procédé le lundi 26 juin, au palais de justice de Kibera, à l’inauguration du premier registre numérique des délinquants sexuels du pays. Le registre comprend une base de données complète contenant des informations cruciales sur tous les délinquants sexuels condamnés.
« La mise en œuvre du registre automatisé est un outil essentiel pour protéger le public contre les délinquants sexuels. En fournissant des informations accessibles, nous donnons aux individus les moyens de prendre les précautions nécessaires et de créer un environnement qui décourage de telles infractions », a déclaré M. Koome.
Ces dernières années, le Kenya a été confronté à une recrudescence de délits sexuels, qui ont posé des problèmes importants pour la sécurité et le bien-être de ses citoyens. Le registre numérique a été ainsi mis en place pour renforcer les actions du gouvernement contre ce fléau. En 2008, la note légale N°133 complétant la loi sur les infractions sexuelles sommait le directeur du département des enquêtes criminelles d’établir une banque de données ADN des délinquants sexuels dangereux.
Cet outil numérique permettra donc aux acteurs de la chaîne judiciaire du Kenya de suivre et de surveiller les délinquants sexuels après leur sortie de prison. Il permettra également au public d’accéder à des informations sur les délinquants sexuels présents dans leur quartier et de prendre des mesures de précaution pour se protéger et protéger leurs enfants.
Le Kenya rejoint ainsi d’autres pays ayant lancé un registre de délinquants sexuels. En 2007, l’Afrique du Sud avait établi un registre semblable qui n’est malheureusement pas ouvert au public et est tenu confidentiel.
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 29 juin 2023)
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