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Le Chef du service Action Communication internationale inculpé par le juge du cinquième cabinet : Scandale de corruption au cœur de la Sonatel

mardi 5 janvier 2010

Le Directeur général de la Société nationale de télécommunication du Sénégal (Sonatel), Cheikh Tidiane Mbaye, se serait bien passé de cette publicité à échelle internationale ! Le mercredi 6 septembre 2006, un article de presse paru dans Internet fait état d’une instruction du Tribunal de Trenton, dans le New Jersey, aux Usa, qui évoque l’instruction d’un certain Amoako Yaw Osei, qui a reconnu, sans sourciller, avoir corrompu des agents de télécommunication en Afrique, parmi lesquels, le Sénégal, dans le but de gagner des marchés. Ceci, pour le compte de son entreprise, Itxc. Dès qu’elle a pris connaissance de cette information, la Sonatel a déposé une plainte à la brigade de recherche de la gendarmerie. Etant en contrat de travail avec Itxc entre 2001 et 2003, elle a estimé le préjudice subi à 40 millions Fcfa. L’agent qui aurait été corrompu par Osei serait Papa Gana Mbengue, qui a été arrêté, inculpé par le juge du cinquième cabinet, avant de bénéficier d’une liberté provisoire. L’affaire vient pour la première fois devant le Tribunal régional hors classe de Dakar, le 14 janvier 2010.

Le chef du service contentieux, pénal et social de la Sonatel n’en revient pas, quand il prend connaissance de l’article publié sur Internet. La première société de télécommunication au Sénégal est citée comme victime dans le cadre d’un vaste réseau de corruption à échelle internationale. Poursuivi devant la Cour de justice de Trenton, New Jersey, aux Etats-Unis, Amoako Yaw Osei, employé de Itxc a plaidé coupable d’avoir corrompu des agents de télécommunication en Afrique. Le Sénégal, plus précisément la Sonatel, n’a pas été épargné. Dans l’entreprise dirigée par Cheikh Tidiane Mbaye, c’est le chef du service Action Communication Internationales (Aci), Papa Gana Mbengue, qui est indexé. L’article publie les montants versés par Itxc dans le compte du mis en cause, logé à la Sgb de Paris, en France, à partir du compte de Itxc, logé à la banque Pnc de New Jersey. La dizaine de sommes, versée entre le 22 août 2001 et le 29 octobre 2003, fait au total 74.771 $, soit environ 40 millions de francs Cfa. Etant donné que Papa Gana Mbengue, était chargé de négocier un marché avec Amoako, pour l’acheminement de communications au compte de la Sonatel entre le Sénégal et d’autres pays à travers le monde moyennant un coût, qu’Osei a soudoyé un agent pour obtenir le marché et le pérenniser au profit de Itxc, la Sonatel estime le préjudice à au moins 40.000.000 francs Cfa. Montant qu’aurait encaissé Mbengue. Interrogé au cours de l’enquête, ce dernier explique qu’en sa qualité d’adjoint de Mme Dieng, à la Direction des opérations internationales, au moment des négociations avec Itxc, il lui est souvent arrivé d’avoir des séances de travail avec Osei. Il précise que le Directeur général de la Sonatel a été régulièrement tenu au courant des transactions. A la fin du contrat, c’est Cheikh Tidiane Mbaye lui-même qui signe.

Souhaitant partir de la boîte pour décrocher un contrat à la Itxc où Osei lui avait promis un poste de représentant au Sénégal, il écrit au directeur en fin 2001 pour demander un départ négocié. Bien entendu, il ne fait pas état de ses projets dans sa correspondance. Cheikh Tidiane Mbaye, qui ne voulait pas se séparer d’un ingénieur précieux, l’a prié de rester. Pour le motiver, il lui promet une promotion qu’il ne tiendra jamais. Par contre, Osei honore les siens et lui fait des virements sur son compte à la Sgb de Paris. Ces montants se justifient, selon Mbengue, par le fait qu’il a donné des conseils à l’agent Osei sur les perspectives des marchés des communications, dans certains pays d’Afrique. Ces conseils qu’il prodiguait pendant les heures de pause et jours de vacances étaient considérés comme du travail, donc dans l’idée de le débaucher, Itxc lui versait des honoraires. Pour obtenir un départ négocié, il a fallu qu’il fasse des pieds et des mains. Finalement, son directeur l’a libéré le 31 mars 2005. Pendant cette période d’attente, précisément en 2003, Osei a cessé les virements.

Hadja Diaw Gaye

(Source : L’As, 5 janvier 2010)

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