En début d’année, le Premier ministre burkinabé a annoncé des investissements pour relever le taux de pénétration du haut débit dans le pays. C’est l’une des priorités pour le développement national sur lesquelles travaille déjà le ministère de l’Economie numérique.
Le gouvernement burkinabé prépare actuellement un projet de développement de la connectivité Internet dans les zones urbaines. Il se déroulera en deux phases. La première ciblera les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, tandis que la seconde sera déployée dans les autres chefs-lieux de région. Vendredi 17 septembre, l’étude de faisabilité technique et financière du projet a été présentée aux acteurs publics et privés du secteur national des télécommunications au cours d’un atelier organisé par le ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale.
Le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Kisito Traoré, a expliqué que le projet de développement de la connectivité urbaine est justifié au regard « des disparités territoriales importantes. La majorité de la population a un accès restreint au haut débit, et l’accès au très haut débit est marginal ». Il a ajouté que cette amélioration de la connectivité permettra à terme aux populations urbaines d’accéder à une connexion à très haut débit grâce à la fibre optique.
Lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale le jeudi 4 février dernier, Christophe Dabiré, le Premier ministre, avait annoncé la décision du gouvernement d’accentuer son investissement dans la fibre optique au cours de l’année. L’annonce du chef du gouvernement faisait suite à une année 2020 marquée par la pandémie mondiale qui a révélé le faible niveau de pénétration du haut débit dans le pays. Selon le Digital Report 2021 de Hootsuite et We Are Social, le taux de pénétration d’Internet au Burkina Faso était encore de 25,7%. Une situation qui a entravé la continuité des activités administratives et économiques.
Kisito Traoré a souligné que l’ambition du gouvernement, à travers le ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, est de connecter tous les bâtiments administratifs, les entreprises, et les universités à la fibre optique d’ici 2030, pour le bien-être des populations.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 21 septembre 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000