’’Le 12 décembre sera désormais la Journée mondiale de la solidarité numérique et sera fêté pour la première fois le 12 décembre 2004’’, a précisé le chef de l’Etat sénégalais, indiquant que ’’des réunions seront organisées un partout à travers le monde pour préparer cette première célébration qui je l’espère sera organisée dans une ville africaine’’. Le président Wade qui s’exprimait en marge de la clôture du Sommet mondial sur la société de l’information dont les travaux ont débuté depuis mercredi avait à ses côtés son homologue du Botswana, le premier ministre du Swaziland et le concepteur du projet Mars Pathfinder de l’Agence spatiale américaine (NASA), le Malien Cheik Modibo Diarra. ’’Nous demandons à tous les jeunes, les villes dont les délégués vont se réunir à Dakar le 12 janvier 2004 et à la société civile dans son ensemble d’organiser des manifestations pour célébrer cette première’’, a poursuivi le président Wade qui a été le premier à lancer dés le mois de février 2003, le concept de solidarité numérique au cours de la première réunion préparatoire du Sommet mondial sur la société de l’information. Cette décision prise souverainement par le Sommet consacre une importante victoire pour le président Wade qui s’est battu depuis le début de la manifestation pour la reconnaissance et l’adoption de ce concept et la mise en place d’un Fonds de solidarité numérique malgré les réticences de début observées par les grandes puissances. Aussi, même si certains points sont encore restés en suspens au niveau de la question des droits de l’homme, de la gouvernance d’Internet, des avancées importantes ont été notées sur la question de la solidarité numérique avec l’intense travail de lobbying fait par la délégation sénégalaise conduite par le ministre sénégalais de l’Information et de la Coopération panafricaine dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mamadou Diop Decroix. Le sommet de Genève qui s’est achevé sur cette note positive pour la délégation sénégalaise et africaine sera suivi en 2005 par la phase de Tunis où toutes les questions restées en suspens ainsi que les études à mener sur certaines questions devront être parachevées pour l’édification réelle d’une société de l’information. La rencontre, une première dans les annales onusiennes de par sa composition avec notamment les acteurs de la société civile, les Etats, le secteur privé et les institutions des Nations unies, aura souffert cependant de l’absence des Chefs d’Etat des grandes puissances qui n’ont pas évaluer à sa juste mesure la portée réelle de l’édification du paradigme qu’est la société de l’information. En effet, même si le Nord concentre plus de 90 pour cent des personnes connectées, le sud ou l’Afrique reste un immense marché potentiel pour le développement des technologies de l’information et de la communication comme l’illustre notamment le spectaculaire boom de la téléphonie mobile qui a connu une croissance de 300 pour cent au Sénégal. Un rythme plus ou moins semblable dans beaucoup de pays africains et du Sud.
Macky Sall
(Source : APS 12 décembre 2003)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000