Il suffira d’un « clic » ou d’un « double-clic » aux citoyens pour obtenir des informations. La « toile » gouvernementale s’ouvre ainsi aux administrés. Et l’Etat fait une économie de plus de deux milliards de F.CFA.
La cérémonie d’inauguration de l’Intranet gouvernemental s’est déroulée hier, à la Présidence de la République. Cet outil, mis en place par la Direction de l’Informatique de l’Etat, va permettre l’interconnexion de l’ensemble des cabinets ministériels et des grandes institutions de l’Etat. La cérémonie de lancement a été présidée par le Chef de l’Etat, devant les membres du gouvernement et de nombreuses autres personnalités.
Désormais, les différents services du gouvernement, les ministères et autres grandes institutions disposent d’un réseau de communication interne. Dénommé « Intranet gouvernemental », cet outil servira à faciliter les communications dans le domaine de la téléphonie et de la transmission de données. Les informations, qui vont circuler sur le réseau, seront sécurisées grâce aux différents systèmes de cryptage qui existent, a précisé Mouhamed Tidiane Seck, de l’Agence de l’Informatique de l’Etat.
Présentement, 53 bâtiments de l’Administration sont connectés au réseau qui dispose d’une vitesse de connexion de 256 Kbits à 1 giga bit. Ce qui va permettre une rapidité d’accès et de circulation des informations, de manière performante. A cela s’ajoutent la mise en place d’un centre de ressources, d’un centre d’hébergement de serveurs, d’une plate-forme de communication pour la téléconférence et la téléphonie sur IP (Internet protocole), c’est-à-dire d’une téléphonie via le Net.
Les téléphones sont ainsi interconnectés dans les diifférents services de l’Etat, dont les agents pourront se joindre sans frais, en composant seulement quatre chiffres.
Ceci permettra de réduire, de manière significative, la facture téléphonique de près de 2 milliards par an, a souligné Mouhamed Tidiane Seck. L’Intranet gouvernemental offre également aux agents un portail où ils pourront disposer de tous les outils dont ils ont besoin, pour assurer leur travail et augmenter leur environnement collaboratif.
Pour assurer la maintenance de ce système, un centre d’assistance est également en place, à destination des utilisateurs, ainsi qu’une centrale de contrôle du réseau pour vérifier et maintenir la bonne marche des machines et assurer les mesures correctives à prendre en cas de problèmes. Et pour actualiser les services offerts par l’Intranet gouvernemental, une expertise nationale est en place pour intervenir si besoin en est, a assuré M. Seck.
À l’ère du e-citoyen et du e-gouvernement
Cependant, l’Intranet gouvernemental est également un outil à destination du citoyen. Auparavant, ce dernier était confronté devant l’administration gouvernementale, comme à une citadelle infranchissable. Dorénavant, grace à cet outil, le citoyen peut accéder aux informations dont il a besoin, sans se déplacer et en se connectant simplement au réseau, a indiqué M. Seck. Pour remplir un formulaire pour demander un passeport ou une autorisation de construire, un simple clic suffira. À condition de savoir utiliser l’outil informatif d’une part, et à cet effet, l’accent doit être mis sur la formation des utilisateurs, et pour les agents de l’Etat une autoformation via le Web pourra se faire. D’autre part, grâce à une volonté de l’Etat, via l’Agence de Régulation des Télécommunications, il faudra assurer une réduction des coûts de téléphonie à travers un accès facilité aux Nouvelles Technologies, a indiqué M. Seck.
Par ailleurs, toujours dans ce cadre, les sites Web des ministères ont été finalisés à moitié et l’ensemble pourra être mis en ligne dans quelques semaines, a indiqué le directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat, Mouhamed Tidiane Seck. La mise sur pied de l’Intranet gouvernemental a duré près d’un an et demi. Son extension au niveau des autres régions du pays s’effectuera au courant de cette année, a assuré M. Seck. Et à terme, l’Intranet gouvernemental va évoluer vers un Intranet administratif, englobant tous les services de l’Administration sur toute l’étendue du territoire.
KARO DIAGNE
(Source : Le Soleil, 16 mars 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000