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La transformation numérique doit être la priorité absolue des dirigeants africains

mardi 1er septembre 2020

Les dirigeants africains doivent toujours penser au numérique, surtout maintenant que le continent continue de faire face à la crise sanitaire actuelle qui a affecté des millions de personnes à travers le monde, déclarent ce lundi, les participants assistant à une session africaine virtuelle du Sommet mondial africain sur la société de l’information (SMSI) sur le thème, « COVID-19 : Un catalyseur pour atteindre les résultats du SMSI ».

Bâtir un avenir numérique est crucial si le continent veut devenir compétitif au niveau mondial, survivre et revendiquer le 21ème siècle, indiquent les participants à la réunion en marge de l’édition 2020 du Sommet mondial sur le Forum de la société de l’information 2020.

Ils exhortent les pays africains à mettre en œuvre la Stratégie globale de transformation numérique pour l’Afrique de la Commission de l’Union africaine, qui a été élaborée en collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Smart Africa, AUDA-NEPAD, les Communautés économiques régionales, la Banque africaine de développement et l’Union africaine des télécommunications (UAT), la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, l’Union internationale des télécommunications et la Banque mondiale.

La stratégie s’appuie sur des initiatives et des cadres existants tels que le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), pour soutenir le développement d’un Marché unique numérique (DSM) pour l’Afrique, dans le cadre des priorités d’intégration de la CUA.

Son objectif principal est de servir de cadre de référence afin de réaliser la vision commune de la création d’une société et d’une économie numériques intégrées et inclusives en Afrique qui améliore la qualité de vie de ses citoyens, renforce et permette la diversification et le développement d’un secteur économique existant, et assure l’appropriation continentale, avec l’Afrique comme producteur et pas seulement comme consommateur dans l’économie mondiale.

Les panélistes et les participants conviennent qu’il est essentiel d’exploiter les technologies numériques et l’innovation pour transformer les sociétés et les économies africaines non seulement pour promouvoir l’intégration de l’Afrique, mais aussi pour générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d’emplois, effacer la fracture numérique croissante et éradiquer la pauvreté pour garantir les avantages de la révolution numérique pour le développement socio-économique.

Dans ses remarques, Andrew Rugege, Directeur régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour l’Afrique, dit que la pandémie de COVID-19 en cours « montre le caractère pratique d’une société de l’information luttant non seulement contre celle-ci, mais aussi contre d’autres pandémies et crises ».

« Les organisations, les gouvernements, le secteur privé et même les particuliers essaient de trouver des moyens d’utiliser les TIC pour détecter, gérer et minimiser les effets du COVID-19 », affirme M. Rugege, ajoutant que l’UIT travaille avec les États membres sur un certain nombre de projets qui pourrait aider l’Afrique à lutter contre la pandémie si celle-ci s’accélérait.

Lancé en 2019, Giga se fixe comme objectif de fournir une connectivité à toutes les écoles du monde. Quelque 3,6 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à Internet, dont 1,3 milliard d’enfants qui ont été exclus de l’école par la crise actuelle, déclare M. Rugege.

M. Rugege dit que le projet apportera la puissance d’une connectivité significative visant à accélérer l’accès des jeunes aux ressources et opportunités éducatives, en particulier en Afrique.

Pour sa part, Jean Paul Adam, Directeur de la division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles de la CEA, déclare que les TIC sont un moteur important pour réaliser les Objectifs de développement durable.

« Les TIC peuvent jouer un rôle crucial dans nos vies et peuvent grandement contribuer à la mise en œuvre des ODD. Elles apportent de nouvelles solutions et, là où les infrastructures, les compétences et les services appropriés sont disponibles, elles peuvent être incroyablement puissantes pour transformer l’éducation, les soins de santé ou la façon dont nous faisons des affaires », dit-il.

« Cependant, notre principal défi reste la fracture numérique qui est aujourd’hui généralisée en Afrique avec un taux de connectivité très faible. Nous ne pourrons jamais atteindre l’objectif de 2030 si nous ne résolvons pas d’urgence la question de la connectivité à travers le continent ».

M. Adam dit que pour réaliser atteindre les ODD et l’Agenda 2063 de l’UA grâce à la mise en œuvre des lignes d’action du SMSI, « il sera essentiel de s’engager dans une coopération constructive, d’améliorer l’échange d’informations en relation avec les initiatives en cours sur le continent et d’identifier conjointement les questions et interfaces intersectorielles ainsi que des partenariats solides entre toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé, la société civile et les communautés techniques et universitaires ».

Moctar Yedaly, Chef de la Division de la société de l’information à la CUA, déclare que les dirigeants africains pensent que le numérique est d’une importance cruciale pour l’avenir du continent.

« C’est une excellente occasion pour le continent de se transformer. L’économie numérique est un secteur important, nous devons donc adopter la technologie et sauter les étapes si nous voulons survivre », dit-il, ajoutant que la Stratégie de transformation numérique pour l’Afrique est essentielle pour libérer la transformation de l’Afrique.

La réunion a abordé les progrès réalisés par les pays africains dans la mise en œuvre des résultats du SMSI pour lutter contre le COVID-19 dans la réalisation des ODD et de l’Agenda 2063 ; présenté les initiatives africaines dans la lutte contre le COVID-19 ; évalué la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique en Afrique conformément au SMSI ; évalué les principales mesures prises pour réduire la fracture numérique sur le continent ; discuté de l’accès aux infrastructures numériques de l’Afrique ; et la cybersécurité et la sensibilité en plein COVID-19 et des sujets connexes.

(Source : Financial Afrik, 1er septembre 2020)

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