Le professeur Mbayang Ndiaye Niang, conseillère technique en télémédecine au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a rappelé, samedi à Dakar, que l’introduction de la télémédecine au Sénégal fait appel à une nouvelle réglementation, qui est encore l’objet d’un vide juridique.
‘’La mise en place d’un système d’e-santé ou de télémédecine repose sur la gouvernance. La télémédecine traite de l’information, qui est sacrée en médecine, en raison du secret médical, du secret du patient’’, a affirmé Mme Niang.
Elle prenait part à un atelier de deux jours sur ‘’la télé-santé en Afrique et ses défis’’. Cet atelier est organisé par le groupe Nazounki Global Medical Network, en marge du Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (SISDAK). Ce salon de quatre jours a démarré jeudi.
En Afrique, il y a eu beaucoup de projets et d’expériences qui ne sont axés que sur la technologie, en négligeant les aspects liés au respect du secret médical, au stockage des données, à la responsabilité des personnes traitant de l’information médicale sans être assermentées, a signalé Mbayang Ndiaye Niang.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a le devoir de protéger le patient, ce qui fait appel à ’’une nouvelle problématique’’ avec la télémédecine, a-t-elle dit.
‘’[...] Nous sommes arrivés à un moment où les technologies sont mûres, rapides et efficaces. Ce qui nécessite des garde-fous, notamment une charte de développement et d’implantation des réseaux de télémédecine’’, a souligné Mme Niangt.
Au Sénégal, il existe des lois et règlements qui protègent l’information et incriminent la cybercriminalité, a-t-elle rappelé, estimant qu’il existe un vide juridique cependant pour la télémédecine.
‘’Maintenant, quand ça devient virtuel [...], il faut être sûr que la personne est là où elle doit être et est en train de faire ce qu’elle doit faire’’, a affirmé Mme Niang, parlant des exigences de la télémédecine.
‘’C’est pourquoi nous estimons que la télémédecine, si elle est mal appliquée, peut devenir un danger pour les populations et pourrait même tuer un patient’’, a-t-elle averti.
(Source : APS, 7 juillet 2012)
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