Si Afrimarket et Jumia ont pendant longtemps tenu le haut du pavé de l’e-commerce au Sénégal, des particuliers ont inventé d’autres modèles à travers les réseaux sociaux. Sur les profils, les pages et les groupes Facebook ou encore sur les statuts WhatsApp, un autre e-commerce pullule. C’est une sorte de B2B : un particulier propose de la marchandise sur sa page Facebook ou son statut WhatsApp à ses contacts sur les réseaux sociaux. C’est un modèle qui a l’avantage d’être direct et sans intermédiaire. Il s’agit du F- Commerce et du S-Commerce.
Ababacar Sadikh Ndiaye, consultant en transformation digitale, évoque le F-commerce ou Facebook commerce comme un « commerce qui se déroule via la plateforme Facebook grâce aux groupes, aux pages fan, aux applications ou encore via Messenger, pour ne citer que ces possibilités parmi tant d’autres offertes par ce réseau social, pour mettre en relation des vendeurs et des acheteurs ». Pour l’expert digital, le F-commerce est une sous partie du S-commerce qui signifie social commerce.
« Le social commerce correspond à l’activité commerciale de prospection de vente de négociation se passant sur les plateformes de social media », précise M. Ndiaye. Ces nouvelles formes d’e-commerce marchent beaucoup au Sénégal puisque les réseaux sociaux permettent une grande interaction entre marchands et cibles. A cela s’ajoute le fait que ce sont des plateformes qui permettent de collecter de la Data Client nécessaire pour comprendre les besoins et adresser une offre juste à temps. Si les Sénégalais se sont épris de ces nouvelles modes de consommation, ils craignent cependant les vides juridiques en cas de litige qui arrivent très souvent d’autant plus que vendeurs et acheteurs ne se font qu’une transaction virtuelle et dématérialisée.
« Il peut y avoir des décalages entre ce qu’on voit en image sur les statuts et ce qu’on te livre au moment de la réception de la marchandise. Il y a aussi beaucoup de litiges liés à la fiabilité de certains commerces et de l’authenticité de certains produits, mais comme toute activité du secteur commercial, il y a le code des obligations civiles et commerciales. Autrement, ces plateformes répondent au droit qui régit de manière globale un commerçant et un acheteur », insiste Ababacar Sadikh Ndiaye.
L’autre point concerne la quasi (presque) illégalité de certaines activités puisque les tenants ne s’acquittent généralement d’aucune charge fiscale.
Moussa Diop
(Source : Le Soleil, 18 octobre 2019)
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