La monnaie numérique OneCoin, qui connaît le plus gros engouement depuis deux ans, a fait l’objet d’une présentation à l’hôtel Hennessy Park, le mardi 11 octobre, par Jean Philippe Galle, Independant Marketing Associate de OneLife, la firme bulgare à l’origine de cette devise.
Jean Philippe Galle confie que Maurice, qui est une place financière transparente et d’éthique correspondant aux valeurs de la compagnie, peut servir de base pour faire avancer la OneCoin en Afrique et en Asie. Le taux d’Africains non bancables est un marché prometteur pour cette monnaie. « Ce n’est pas utile maintenant d’avoir un compte bancaire. Avec cette monnaie, il suffit d’avoir un cellulaire. Quand on sait que le taux de pénétration du mobile en Afrique est énorme, ce sera un moyen encore plus facile et plus sûr pour effectuer des achats et des ventes », souligne-t-il.
Lancée en septembre 2014 par la Bulgare Ruja Ignatova, la OneCoin est une nouvelle crypto-monnaie semblable à Bitcom. Elle utilise, cependant, la technologie du block-chain. Celle-ci permet un transfert d’argent plus rapide et plus simple. Ne dépendant d’aucun gouvernement et d’aucune banque, cette monnaie s’affirme comme étant inviolable. « Chaque OneCoin a son propre ADN. Tout comme un numéro de série sur un billet de banque, chaque pièce numérique est unique. Cette monnaie est utilisée pour échanger des biens ou des services par le biais d’un système de transaction électronique sans intermédiaire et donc sans frais », explique Jean Philippe Galle.
Il précise que depuis son lancement, cette monnaie a conquis plus de 2,2 millions de membres avec une croissance de sa valeur de € 0,10 (environ Rs 4) à € 6,95 (environ Rs 278). Selon les prévisions, elle sera de € 10 à € 15 (environ Rs 400 à Rs 600).
Le succès de cette crypto-monnaie est attribué à la vente multi-niveau, une structure du réseau de vente dans laquelle les revendeurs peuvent parrainer de nouveaux vendeurs avec rémunération évaluée par rapport aux ventes. « Contrairement à ce qu’on dit, ce n’est pas de la vente pyramidale. Tout comme cela a été le cas pour Tupperware, c’est à travers des réseaux ouverts et transparents que se déroulent les transactions. Toutes les transactions et les pièces extraites sont enregistrées sur le block-chain OneCoin.
Conçu pour les opérations de masse à l’épreuve, le block-chain OneCoin est assez puissant pour effectuer plus de transactions que les fournisseurs mondiaux de cartes de crédit. OneCoin utilise l’une des technologies les plus avancées. Elle est capable de traiter plus de transactions que tout autre concurrent », explique le promoteur.
Des voix discordantes
Cette nouvelle monnaie virtuelle n’est pas au goût de tout le monde. Plusieurs critiques sont émises par des autorités aussi bien que par des organisations non gouvernementales à l’effet qu’il s’agirait d’un « ponzi ». Le mois dernier, la Financial Conduct Authority britannique a mis en garde le public sur l’usage de cette monnaie. Dans un communiqué, la compagnie a répliqué qu’elle s’engage à respecter les bonnes pratiques d’affaires et qu’elle sera prête à coopérer pleinement avec les autorités.
Vijayan Ayassamy
(Source : Défi Média, 13 octobre 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000