La fintech africaine Wapicash, à l’assaut des déserts digitaux de son continent d’origine, lance également sa solution de paiement mobile en Europe depuis Station F.
Une Fintech africaine aux ambitions européennes :
Actuellement hébergée à Station F (Paris), le plus grand incubateur du monde, l’équipe à majorité féminine (lien de redirection vers article sur entrepreneuriat africain ou chiffres) de la start-up WAPICASH s’apprête à lancer sa solution de paiement électronique en Europe tout en intensifiant sa diffusion en Afrique. Le choix de se montrer au monde depuis Paris n’est pas anodin. En effet, l’impact de cette start-up va bien au-delà des frontières du pays d’origine de ses fondateurs, le Congo Brazzaville.
WAPICASH, une solution pour tout un écosystème
Servant à recevoir et envoyer de l’argent à la population locale, le « mobile money » a vu évoluer des offres de services plus étoffés : paiement des factures, abonnements, frais de scolarité… développés par des start-ups de plus en plus ambitieuses.
La cohorte de start-ups africaines évoluant dans l’univers de la Fintech (technologie financière) compte un nouveau membre : WAPICASH et sa solution de paiement électronique à destination des développeurs de plateformes numériques et des entreprises.
Première étape à cet objectif, mettre en place une plateforme à la fine pointe technologique (Intelligence artificielle, transaction hors connexion, cryptomonnaie, interopérabilité, etc.), des partenariats avec des alliés de taille comme les opérateurs de téléphonie mobile MTN et AIRTEL, très présents sur le continent africain. Ensuite, des collaborations commerciales déterminantes. WAPICASH peut déjà compter dans son portefeuille client une large communauté nationale et internationale composée d’une armée de porteurs de projets prêts à intégrer son API dans leurs plateformes e-commerce et services en ligne.
De Brazzaville à Paris : La diaspora africaine comme cible privilégiée
Il existe un chiffre qui exprime toute la puissance et l’importance de la diaspora africaine : 65 milliards ou le montant des transferts d’argent de la France vers l’Afrique. Une large part de ces montants sont consacrés à l’entretien du quotidien de familles restés au pays : scolarité, santé, alimentation, factures … Grâce à WAPICASH, il sera désormais possible de payer directement ces besoins depuis l’Europe à travers son catalogue en ligne. Cela sera possible grâce à une autre particularité importante de la solution : les échanges entre la banque vers le « mobile money » et vice versa seront désormais possibles.
A l’assaut des déserts digitaux !
Pour optimiser leurs offres de services auprès de leurs cibles, les entreprises pourront compter sur une fonctionnalité WAPICASH à forte valeur ajoutée : vendre et acheter sur son smartphone même sans connexion internet grâce à une technologie exclusive. Une aubaine pour un continent encore en proie aux difficultés de connexion qui fragilisent un pan de l’économie à fort potentiel. La solution de paiement intégrée de WAPICASH cumule aussi d’autres points importants : facile d’intégration et compatibles entre différents opérateurs mobiles.
Un secteur dynamique toujours en plein essor
En Afrique, le smartphone est à la base d’une véritable révolution : celle du paiement électronique encore appelé « mobile money ». De son apparition dans les années 2000, avec le très célèbre « M-pesa » développé au Kenya, l’utilisation d’un portemonnaie électronique est entré dans le quotidien des populations d’un continent africain sous bancarisé (près de 80 % selon les derniers chiffres) qui a trouvé dans ce mode de consommation, une alternative aux voies classiques.Aujourd’hui, la moitié des comptes de mobile money enregistrés dans le monde appartiennent à des Africains, soit 338 millions de comptes.
(Source : CIO Mag, 10 décembre 2018)
Post-Scriptum
A propos :
Wapicash est une startup fintech fondée par 3 congolais en 2018.
La solution : un paiement libre de la contrainte de connexion, incluant les échanges banques vers mobile money et mobile money vers banque, possible entre opérateurs de téléphonie différents (interopérabilité).
En plus de l’intelligence artificielle, la start up travaille déjà à intégrer la cryptomonnaie (monnaie virtuelle) dans ses transactions à venir.
Wapicash est hébergée à station F (Paris) et à Brazzaville (Congo) au sein de l’incubateur YEKOLAB (lien vers Yekolab).
Contact presse :
France / Europe :
Virginie Roux : info@virginieroux-consulting.com / + 33 6 18 16 26 13
Ines Gatsono : carinegatsono@gmail.com / + 33 6 41 28 55 68
Ségolène Odjeba : bonbhelchiffra@gmail.com / + 33 7 58 52 35 03Congo /
Afrique :
Sarah Ahoui : sara.yovie@gmail.com / + 242 05 699 9801/+ 242 06 675 94 94
Inès Gatsono : carinegatsono@gmail.com / + 242 06 525 3275 / +242 04 475 5625
Ségolène Odjeba : bonbhelchiffra@gmail.com / + 242 06 512 1525
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000