Le gouvernement congolais, en partenariat avec l’Union internationale des Télécommunications (UIT) « organise, du 18 au 21 septembre à Kinshasa, un atelier d’évaluation de la disponibilité de la RDC à mettre en place un Centre de gestion des incidents de cyber sécurité(CERT).
Le ministre des Postes et Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTN-TIC), Emery Okundji a, à cette occasion, mis l’accent sur la création du CERT, une structure nationale de lutte contre la cybercriminalité. « Nous avons mis en place une stratégie nationale ainsi que la feuille de route pour la mise en œuvre effective et le fonctionnement réel du CERT/ROC =. a-t-il déclaré. Avant de rassurer : Sous peu, la Rdc procedera à la ratification de la convention de l’Union africaine sur la cybercriminalité, convention dite de Malabo ».
« Assurer la confiance et la sécurité dans l’usage des TIC »
Pour l’Union internationale des télécommunications, « le développement des télécommunications et TIC est une impérieuse nécessité de faire arrêter ici, un véritable levier de développement économique et social à travers la promotion d’économie numérique. Et d’autre part, la cyber sécurité doit être de mise pour assurer la confiance et la sécurité dans l’usage des TIC pour donner la viabilité à cette économie numérique ».
Dans le cadre de l’Assemblée mondiale de la normalisation des Télécommunications qui s’est tenue à Dubaï, du 20 au 29 novembre 2012, la résolution 58 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) avait « encouragé la création d’équipes nationales d’intervention en cas d’incident informatique ». Plusieurs autres instruments sous régionaux notamment, la déclaration de Yaoundé du premier forum régional sur la cyber sécurité et la lutte contre la cybercriminalité et le cyber terrorisme, tenu du 24 au 27 février 2015 « ont réconforté la position de la RDC à rendre conscience de cet en eu de taille à caractère transfrontalier à savoir, cyber sécurité.
Pour ce faire, le gouvernement congolais a pris certaines dispositions sur le plan institutionnel. A savoir, la division politique et les objectifs de la création du CERT/RDC sont clairement définis. Raison pour laquelle, un projet de décret portant création de cette structure nationale de lutte contre toute forme de criminalité dans le cyber espace est, à l’initiative du ministère des PTN-TIC, soumis aux discussions en vue de son adoption en Conseil des ministres.
Par ailleurs, s’agissant de l’arsenal juridique sur la cyber législation en RDC, Il y a lieu de noter que le projet de loi relatif aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication est en discussion au Parlement. Ce projet de loi prévoit des sanctions y afférentes. Ces dispositions sous cette rubrique visent la protection des réseaux de TIC et des données ainsi que la vie privée des utilisateurs, en cas d’attaque. Il y a un autre projet qui est en examen au Parlement. Il porte, notamment sur les échanges et le commerce électroniques.
Le Potentiel
(Source : Digital Congo, 19 septembre 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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