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La Guinée-Bissau intègre la technologie "blockchain" à la gestion de ses finances publiques

mercredi 29 mai 2024

La Guinée-Bissau a lancé une plateforme utilisant la technologie "blockchain" pour gérer les salaires de ses fonctionnaires et renforcer la transparence dans un pays en proie à une corruption répandue, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) mercredi.

La technologie de la "blockchain" est un protocole qui permet de construire et partager un immense registre informatique. Réputé infalsifiable, ce registre garde la trace de toutes les opérations survenues depuis son lancement.

Une mission du FMI s’est rendue lundi en Guinée-Bissau pour participer au lancement d’une "solution blockchain pour renforcer la transparence de la gestion de la masse salariale" dans les ministère des Finances et de l’Administration publique, a indiqué le FMI dans un communiqué.

"Alors que de nombreux pays utilisent la blockchain pour aborder un large éventail de problèmes bancaires, de titrisation des cultures agricoles ou de transferts en espèces, la Guinée-Bissau est l’un des premiers pays à utiliser cette technologie pour aborder une gestion structurelle des finances publiques", a dit à l’AFP Concha Verdugo-Yepes, cheffe de la mission.

"A notre connaissance, la Guinée-Bissau est le premier pays fragile et le premier pays en Afrique subsaharienne à utiliser cette solution", a-t-elle dit.

La Guinée-Bissau a mis en œuvre une "plateforme numérique qui garantit qu’il existe un ensemble fiable de données sur la masse salariale". Cette plateforme "comprend des fonctionnalités pour protéger l’intégrité des données" et surveiller le paiement des salaires et des pensions par les banques, selon le communiqué du FMI.

"Cette innovation pourrait aider à restaurer la confiance dans les institutions fiscales" et "réduire toute perception de corruption publique", ajoute l’organisation.

La Guinée-Bissau, pays lusophone de deux millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde, était au 158e rang sur 180 à l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International en 2023. Elle va de putschs en coups de force armés ou politiques depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974.

(Source : Dakar Actu, 29 mai 2024)

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