L’intérêt des TIC est aujourd’hui indéniable dans tous les secteurs d’activité. La numérisation des réseaux et des services, la démocratisation de l’Internet constituent quelques-unes des étapes incontournables de la transformation numérique pour le monde en général et le Burundi en particulier.
Le Burundi va enclencher la digitalisation de ses services publics. Une convention à cet effet a été signée le jeudi 29 août entre le ministre des Finances, Domitien Ndihokubwayo (photo, à gauche), et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, Hawa Cissé Wagué (photo, à droite). Le financement d’une valeur de 50 millions de dollars vise à soutenir l’Etat dans la réalisation du projet d’appui aux fondements de l’économie numérique.
Selon le ministre des Finances, cette convention « constitue une opportunité pour la mobilisation de ressources supplémentaires pour les dotations de l’e-Gouvernement afin de permettre au gouvernement de réaliser ses projets de développement prévisionnels ».
Ce financement va permettre au pays de disposer d’une connexion Internet à haut débit, de rendre digital le secteur de l’enseignement, de connecter les populations rurales mais aussi et surtout d’améliorer les services publics gouvernementaux grâce aux nouvelles technologies. Le projet sera également une opportunité pour les femmes et les personnes issues des classes sociales défavorisées de bénéficier d’une formation de base sur les outils informatiques.
À en croire l’évaluation de l’économie numérique au Burundi réalisée par la Banque mondiale, le pays dispose d’une excellente politique nationale de développement des TIC mais les institutions chargées de sa mise en œuvre n’ont pas les capacités requises et la plupart des indicateurs de performance clés fixés attendent encore d’être réalisés. À ce jour, seulement quelques objectifs fixés ont été atteints, notamment la couverture postale fournie dans toutes les communes et autres grands centres, l’accès téléphonique dans un rayon de 5 km et la réduction du coût de la bande passante internationale.
Le projet d’appui aux fondements de l’économie numérique qui sera exécuté sur une durée de 5 ans veut rattraper ce retard. Le gouvernement s’est engagé à mettre d’abord sur pied dans les prochains mois un cadre légal sur la protection des données.
Selon la représentante de la Banque mondiale au Burundi, ce projet va appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre de sa vision digitale définie dans le Plan national de développement 2018-2027 qui consiste à « Faire du Burundi, une économie numérique ».
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 5 septembre 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000