Un fonds africain pour la finance digitale sera bientôt créé un Afrique pour soutenir les innovations permettant de promouvoir l’inclusion financière. C’est du moins ce qu’a annoncé le vice président par intérim de la banque africaine de développement (Bad), Stefan Nalletamby s’exprimait hier, jeudi 4 février lors de la 4ème table ronde des dirigeants de l’initiative africaine sur les politiques de service financiers via la téléphonie mobile (Ampi).
La banque Africaine de développement (Bad) a l’ambition de mettre en place très prochainement un fonds africain pour la finance digitale. L’annonce a été faite par Stefan Nalletamby, vice-président par intérim de la Bad. Il s’exprimait hier, jeudi 4 février lors de la cérémonie d’ouverture de la 4ème table ronde des leaders de l’initiative africaine sur les politiques de services financiers via la téléphonie mobile (Ampi), qui s’est tenue à Dakar.
Selon lui, ce fonds, financé majoritairement par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, d’un montant avoisinant 30 millions de dollars américains (15 milliards F Cfa), aura pour rôle principal de soutenir les innovations permettant de promouvoir l’inclusion financière en Afrique.
« Les services financiers digitaux se placent aujourd’hui au cœur des conditions primordiales au développement économique de l’Afrique. Depuis 2007, les déploiements et initiatives dans ce domaine connaissent une avancée significative en Afrique qui recèle plus de 50% des offres dans le monde. Il faut dire que la technologie numérique s’est muée en fer de lance de la majorité des secteurs de développement de l’agriculture à l’énergie en passant par l’accès aux services financiers », a-t-il relevé.
C’est dans ce contexte, souligne M. Nalletamby que la Banque africaine de développement a décliné sa nouvelle vision qui est celle de « nourrir l’Afrique, électrifier l’Afrique, intégrer l’Afrique, industrialiser l’Afrique et assurer le bien être des populations africaines ».
Pour réaliser cette vision, il confie que la Bad a également l’ambition de permettre la création d’un système financier dynamique, innovant, résilient et compétitif pour l’Afrique.
A ce titre, il indique que son institution financière s’est focalisée, ces dernières années sur la promotion des politiques inclusives en appuyant les Etats et les régions économiques dans l’ordre de service par le secteur bancaire. « Pour la Bad, l’atteinte d’un état d’inclusion financière universelle dans les pays membres passe nécessairement par les solutions techniques novatrices », déclare-t-il.
Dans le secteur de l’agriculture, il rappelle qu’à la suite de la conférence de Dakar sur l’agriculture, la Bad a mis en place un fonds africain pour l’agriculture qui permettra de transformer ce secteur fort prometteur en matière de production et de commercialisation des produits agricoles. Dans cette perspective, Stefan Nalletamby révèle que la Bad a, en cours, le financement du déploiement de plateformes permettant l’identification digitale et à grande échelle des paysans pouvant aboutir à l’accès à une gamme variée de produits financiers. Ce qui selon lui, permettait aux paysans africains de pouvoir désormais tirer un meilleur profit des chaines de valeur agricole.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 5 février 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000