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L’Etat veut réformer son système de communication

samedi 22 novembre 2003

Le ministre de l’Information, de la coopération panafricaine dans les nouvelles technologies de l’Information et de la communication, Mamadou Diop, a estimé que tous les départements ministériels devraient veiller à la mise en place effective et au fonctionnement des services de communication et de relations publiques. Présidant jeudi à Dakar un atelier des conseillers en communication de l’Etat, M. Diop leur a reprécisé leur mission : gestion de la communication interne, réalisation de dossiers de presse et de publications périodiques, publication périodiques de communiqués de presse, rôle d’interface avec les médiats en facilitant les contacts dans les deux sens et identification du meilleur support de diffusion (presse, radio, télévision, selon les sujets). ’’Les médias du service public constituent encore le principal support de la communication gouvernementale. Or, l’amélioration de la crédibilité de ces médiats dépend aujourd’hui, pour une large part, de leur capacité à prendre en charge les exigences qu’il convient de prendre en considération dans la manière de communiquer’’, a-t-il poursuivi. Il a également souligné le "caractère pluriel" du paysage médiatique et de l’environnement socio-politique qui, selon lui, ont fait naître sur le système médiatique, ’’des exigences qu’il convient de prendre en considération dans la manière de communiquer’’.

Parlant de la surveillance permanente de l’action publique, le ministre a indiqué que ’’si la communication gouvernementale n’est pas conçue pour rendre transparente l’action publique, les médiats en parleront toujours, mais en des termes inexacts et dommageables pour les gouvernants’’.

Cet atelier dont l’objectif est d’harmoniser la communication des structures de l’Etata été l’occasion pour M. Diop de préciser qu’il est "souhaitable de faire prévaloir les critères requis en l’espèce pour rendre une intervention intéressante, c’est-à-dire court, concret et concis’’, ajoutant : ’’l’Etat doit être en mesure de prendre en charge au même titre qu’un parti politique sa propre politique de communication’’.

Dan leur majorité, les conseillers en communication et attachés de presse des structures de l’Etat se sont plaints de leurs conditions de travail, réclamant notamment des bureaux fonctionnels équipés en fax, téléphone et connexion à Internet pour mieux accomplir leur mission.

Présents à cette rencontre, les directeurs généraux l’Agence de presse sénégalaise (Aps), du quotidien Le Soleil et de la Rts, ont réaffirmé le manque de moyens de leurs structures face à la concurrence. ’’Il faut renforcer les moyens pour une exécution correcte des missions de service public, dépasser les discours d’ouverture ou de clôture des officiels et développer les relations de partenariat avec les conseillers en communication des différents ministères’’, a déclaré Abdou Khoudouss Niang, directeur général de la Rts, relevant les problèmes matériels de sa structure pour couvrir ces manifestations.

Le directeur général de l’Aps, Mamadou Koumé, a indiqué qu’étant ’’un grossiste de l’information’’ repris par les autres médiats, sa structure ne peut faire de la propagande. Il a aussi déploré le fait que l’agence reçoit plus d’invitations des organisations non gouvernementales que des structures de l’Etat. Le directeur général du journal Le Soleil, El Hadji Hamidou Kassé, estime pour sa part dit qu’il faut ’’ouvrir un nouvel espace de communication, surtout dépasser l’aspect commercial de l’information et rendre compte à l’opinion’’. Il a aussi proposé la tenue d’un futur atelier pour discuter des idées émises par les différents conseillers et attachés de presse.

(Source : Wal Fadjri 22 novembre 2003)

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