Un quart des entreprises d’Afrique de l’Ouest n’ont pas prévu de "plan de reprise" à un éventuel sinistre sur leurs équipements informatiques et 42% d’entre elles n’ont pas prévu d’espace leur permettant de redémarrer le travail dans un délai de 24 heures, dans pareil cas, selon une étude de Regus reçue mardi à l’APS.
"Vingt-cinq pour cent des entreprises d’Afrique de l’Ouest, contre 45% au niveau mondial, n’ont pas prévu de plan de reprise après sinistre destiné à remettre leurs systèmes informatiques en état de fonctionnement en moins de 24 heures", annonce cette étude de Regus, une société présentée comme le "leader mondial de la mise à disposition d’espaces de travail".
"Cinquante-cinq pour des entreprises à l’échelle mondiale n’ont pas d’espace de travail de reprise disponible sous 24 heures ; les entreprises d’Afrique de l’Ouest s’inscrivent dans cette tendance, avec 42%", rapporte la même source.
Elle signale que "les entreprises d’Afrique de l’Ouest sont moins nombreuses à considérer les coûts induits par un plan de reprise après sinistre comme prohibitifs, avec 15%, par rapport à la moyenne mondiale, qui est de 33%".
Quatre-vint quatre pour cent des habitants d’Afrique de l’Ouest interrogés par Regus se sont déclarés prêts à investir dans des espaces de travail de reprise après sinistre, si les tarifs proposés pour le service s’avèrent convenables, contre 55% à l’échelle mondiale.
A l’échelle mondiale, même si les entreprises plus grandes sont mieux préparées à la reprise après sinistre que les petites entreprises, 26% des grands groupes ne disposent pas de plan de reprise après sinistre pour leurs systèmes informatiques, tandis que 40% ne disposent toujours pas d’espaces de travail prévus à cet effet, selon l’étude.
"L’étude révèle que, malgré les rapports indiquant qu’un incident classique peut coûter jusqu’à 500 mille dollars US (environ 250 millions de francs CFA), les plans de reprise après sinistre ne sont pas aussi répandus qu’on pourrait le croire au sein des entreprises d’Afrique de l’Ouest, notamment en termes d’espace de travail", explique Joanne Bushell, vice-présidente de Regus pour l’Afrique, citée dans le document.
"Peu d’entreprises d’Afrique de l’Ouest estiment que la reprise après sinistre coûte cher, et nombre d’entre elles signalent également qu’elles seraient prêtes à payer des frais mensuels pour accéder à des espaces de travail de reprise après sinistre en cas d’urgence", ajoute-t-elle.
Au Sénégal, précisément, "la série désastreuse de catastrophes survenues en 2011 et 2012, y compris les inondations dues a des pluies diluviennes immobilisant Dakar, mais aussi les villes de l’intérieur comme Touba, Kaffrine et Thiès, a placé l’enjeu de la reprise après sinistre comme la priorité de l’ordre du jour du conseil de direction", selon l’étude.
Elle signale que "des événements plus courants, tels que les incendies et les actes de vandalisme, peuvent également nuire fortement à une entreprise".
Regus a mené l’étude auprès de plus de 12 mille hommes et femmes d’affaires répartis dans 85 pays, selon le document.
Il indique qu’"une importante proportion d’entreprises prennent de grands risques avec les actifs de leurs actionnaires et ne parviennent pas à prendre les précautions nécessaires".
(Source : APS, 14 mai 2013)
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