twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Histoire des photos pornos de Rufisque : Fatou D., un agent commercial et le gérant d’un cyber sous mandat de dépôt

mardi 1er juillet 2008

Quatre photos très salaces dans la ville

Depuis hier, la dame Fatou. D, l’agent commercial Bara M. et le gérant d’un cyrbercafé, sis aux Hlm de Rufisque Pape D. sont inculpés et placés sous mandat de dépôt pour infraction à la loi sur la cybercriminalité une nouvelle disposition en vigueur depuis cette année. C’est demain mercredi qu’ils seront jugés par le tribunal des flagrants délits et ils risquent six mois à sept ans de prison. L’histoire commence quand les hommes du commissaire Niang de Rufisque captent une information : des photos d’une jeune Rufisquoise circulaient par blue tooth dans la ville. Les photos quatre au total sont renversantes. Sur la première, Fatou D., toute nue et debout tient ses deux seins avec ses doigts ; sur la deuxième, couchée, elle ouvre grandement son sexe ; sur la troisième, elle se met un doigt dans son appareil et enfin sur la quatrième, elle se penche en avant pour mettre en valeur son postérieur.

L’information se confirme et le commissaire de Rufisque met ses éléments de recherche dans le coup. Après plusieurs jours d’investigations, ces derniers mettent la main sur le nommé Bara M., agent commercial de son état. Une perquisition conduit les policiers à saisir son ordinateur. Dans l’unité centrale, les enquêteurs retrouvent plusieurs copies des photos indexées. Bara M. sert une version aux policiers : c’est le fruit du hasard s’il s’est retrouvé avec ces photos. En effet, renseigne-t-il, il était allé dans un cyber sis aux Hm de Rufisque pour surfer. En voulant ouvrir sa boîte, il remarque que le surfer qui était devant la machine avant lui avait oublié de fermer la sienne. Curieux, il a « visité » la boîte et c’est comme ça qu’il est tombé sur les photos qui étaient toujours en pièce jointe. Il s’est empressé de les mettre dans sa clef Usb, puis dans son ordinateur avant de prendre les photos sur son portable ? Quand les enquêteurs lui demandent pourquoi il a envoyé les photos à d’autres personnes, il s’est livré à de vagues explications.

Fatou D., accuse un Sénégalais vivant en Espagne

Les photos en main, les enquêteurs interpellent celle par qui le scandale est arrivé : Fatou D. Confondue par les photos, elle révélera une autre facette de l’affaire, non sans expliquer, selon elle, les circonstances qui l’ont amenée à se photographier nue. Fatou D.renseigne qu’à travers internet, elle avait fait la connaissance d’un émigré qui vivait, selon elle, en Espagne. Ce dernier, toujours selon la dame, lui a promis de mariage, mais avant il a exigé d’avoir des photos d’elle et sous toutes les facettes. L’émigré, qui selon Fatou S, connaissait le gérant du cyber, lui a suggéré de prendre attache avec ce dernier pour faire des photos. C’est ainsi que Pape D. l’a conduite dans une auberge pour prendre ces clichés pornographiques.

Mais ajoute Fatou D., un jour Bara M., l’a appelée pour lui dire en résumé, : « J’ai une mauvaise nouvelle pour toi. J’ai un ami qui est tombé sur des photos sur lesquelles tu es toute nue ». Alors que Fatou tombait des nues, Bara M. lui dit, toujours selon ses dires : « Mais je pense que ça peut se régler. Mon ami me dit que si tu lui remets 500 ou 700.000 F Cfa il va te rendre les photos ». Un chantage qui ne dit pas son nom puisque devant les enquêteurs Bara M. à qui l’on a présenté les éléments de preuve contre lui dans ce nouveau volet du dossier, a confirmé les déclarations de la fille. Mais à la question de savoir qui était son « ami » qui détenait les photos et ou il habitait, il s’est lancé dans les tergiversations. Tout porte à croire qu’en fait, c’était lui qui voulait soutirer de l’argent à la fille. Quant au gérant du cyber Pape D., cueilli par les enquêteurs, il est passé à des aveux complets. Affirmant en effet que c’est, à la demande de la fille et de son copain basé en Espagne qu’il l’a conduite dans une auberge pour la photographier. Malgré les dénégations de Fatou D et de son photographe d’occasion, les limiers sont convaincus que ces photos, en vérité, étaient destinées à un usage commercial.

Cheikh Mbacké Guissé

(Source : L’As, 1er juillet 2008)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik