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Forum sur les meilleures pratiques des TIC : L’Afrique tisse petit à petit sa toile

mercredi 23 avril 2008

Les meilleures pratiques sur les technologies de l’information et de la communication sont à l’honneur à Ouagadougou, au Burkina Faso. Ce pays de l’Afrique de l’ouest abrite du 21 au 23 avril le forum sur les meilleures pratiques dans les domaines des technologies de l’information et de la communication « ICT Best Practices Forum ». Cette manifestation qui réunit diverses personnalités dont deux chefs d’Etat, des ministres, des délégations de l’Union européenne, de la Cedeao et beaucoup d’acteurs des TIC a pour thème « partenariat efficace pour la promotion du gouvernement électronique sur le Continent ». Ces différents orateurs ont évoqué l’état actuel de la politique des Tic en Afrique, les programmes de développements des compétences et de renforcement des capacités ainsi que les infrastructures nécessaires.

Le forum des meilleures pratiques dans les domaines des technologies de l’information et de la communication « ICT Best Practices Forum » s’est ouvert, lundi 21 avril 2008 à Ouagadougou au Burkina Faso. Il a enregistré la présence des chefs d’Etat du Togo, Faure Eyadema et naturellement du Burkina Faso, Blaise Compaoré, des personnalités issues du secteur public, du secteur privé, de la communauté internationale des donateurs et du secteur non gouvernemental. Ce forum a permis aux différents orateurs de revenir sur le retard mais aussi le niveau de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce qui intéresse le plus les organisateurs de cette rencontre ce sont les meilleures expériences. « Notre forum se concentrera exclusivement sur des cas pratiques et des actions spécifiques menées à bien par des personnes formidables sur l’ensemble du continent », a déclaré le président de Microsoft Afrique, Cheick Modibo Diarra. Il a invité les participants à discuter des autres technologies qui sont utiles à l’Afrique. Le président de Microsoft Afrique fait, ainsi référence aux technologies mobiles à faible coût ou localisées, aux technologies développées en Afrique ou bien créées ailleurs dans le monde pour notre continent, ou encore aux technologies conçues pour des personnes familiarisées avec l’informatique ou pour celles qui n’ont jamais eu accès à l’ordinateur.

« Nous sommes résolument engagés sur la voie de la transformation de l’Afrique, une transformation qui nous pousse non seulement à dialoguer ensemble mais aussi à apprendre sur les uns les autres, une transformation qui nous incite à reproduire ce qui a fonctionné chez nos voisins en matière technologique, économique, sociale ou financière, une transformation qui permettra à l’Afrique de prendre la place qui lui revient sur la scène mondiale du progrès », a indiqué Cheick Modibo Diarra.

L’Afrique bat la Chine, la Russie et l’Inde en termes de chiffre d’affaires

Le président directeur général de Microsoft, Steve Ballmer a, pour sa part, fait savoir que « tout ne se résume pas à des opportunités futures et à un potentiel de croissance. L’Afrique est aujourd’hui, selon lui, un marché extrêmement important pour Microsoft. » Et de révéler ainsi : « lorsqu’on parle des pays émergents en évoquant des groupes tels que Microsoft, on pense immédiatement au Brésil, à la Russie, à l’Inde et à la Chine. Or, les statistiques sont surprenantes. En effet, le chiffre d’affaires que nous avons réalisé en Afrique était effectivement supérieur à celui enregistré en Inde ou en Chine. Depuis 2005, notre croissance moyenne en Afrique a atteint près de 20 %».

Le grand boss de Microsoft de prédire l’avenir en parlant des cinq principales tendances qui structurent cette nouvelle révolution technologique. Pour lui, « au cours des dix prochaines années, nous assisterons à une augmentation croissante de la puissance de traitement des appareils aux dimensions de plus en plus réduites. La capacité de stockage ira grandissante. Parallèlement, les interfaces utilisateurs naturelles qui s’appuient sur la reconnaissance vocale, sur l’écriture et sur le geste seront monnaie courante et les écrans de haute résolutions deviendront plus abordables et faciles à transporter ».

Steve Ballmer a, par ailleurs, fait des propositions visant à accroître la percée de l’Afrique dans ce domaine. « La réduction des taxes sur les Tic est également susceptible de donner naissance à des marchés locaux davantage enclins à la croissance des technologies et à leur adoption. Aujourd’hui dans de nombreux pays d’Afrique, les taxes élevées sur les importations technologiques rendent les ordinateurs peu abordables et font obstacle à la compétence technologique des populations concernées ».

Le président de la République du Burkina Faso, Blaise Compaoré a estimé que le format que le président de Microsoft Afrique a su donner à « ce cadre de concertation offre de réelles opportunités d’accès aux informations, aux idées et aux solutions innovantes, nécessaires pour mettre durablement les technologies de l’information et de la communication au service du progrès des pays africains ». Selon le chef d’Etat du Faso, « le forum a également reconnu que les technologies de l’information et de la communication peuvent permettre à l’Afrique de renforcer la bonne gouvernance, d’améliorer l’efficacité et la compétitivité, et de fournir des services publics de meilleure qualité ».

Blaise Compaoré a, en outre, expliqué que « les résultats souvent spectaculaires enregistrés ces dernières années par nos pays sur le développement de la téléphonie mobile, indiquent que, partout où ces conditions ont été créées, le secteur privé a su répondre de façon satisfaisante aux besoins de nos populations ».

Ibrahima Lissa Faye

(Source : Sud Quotidien, 23 avril 2008 )

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