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Formations en télécommunications : Entre tarifs excessifs et programmes déconnectés

lundi 8 septembre 2008

En plus de leurs programmes académiques « désorientés », les tarifs de formation des instituts spécialisés en informatique-télécommunication sont jugés excessifs. Afin de réparer ce manquement, les professionnels des Technologies de l’information et de la communication sont invités à « re-connecter » l’offre des centres de formation à la demande des entreprises en intégrant leurs Conseils d’administration.

La capacité des entreprises évoluant dans le secteur des Tic est souvent remise en cause dans l’exécution des marchés de grande envergure. Les raisons généralement évoquées sont multiples. L’atelier d’échange et d’information, tenu en prélude de l’Assemblé ordinaire de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic), tenu ce samedi 8 septembre, a été une occasion pour crever l’abcès.

Dans la quête d’explications à cette situation qui se traduit par une absence de compétitivité des Pme du secteur des Tic, les professionnels du secteur ont pointé du doigt les modules de formation délivrés par les instituts supérieurs de formations en informatiques ou autres filières ayant trait à l’informatique.

Le diagnostic du secteur de la formation en informatique a révélé des programmes désorientés et des coûts de formation excessifs. Invité à présenter les programmes du gouvernement dans le secteur des Tic, le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’État (Adie) a mis les pieds dans le plat des écoles « supérieures » de formation en informatique. Tidiane Seck a jugé « scandaleux » ce qui se passe, avec les coûts très élevés de formation en informatique.

Sur la même lancée, Gaïdy Ndao, ingénieur en Tic et cadre à la Sonatel, a révélé que la plupart des recrues dans le domaine de l’informatique ne répondent pas aux attentes des entreprises. « A la Sonatel, la plupart des ingénieurs en télécommunication qu’on recrute ne répondent pas souvent aux attentes de l’entreprise et malheureusement quand on se tourne vers le marché international, les prétentions salariales dépassent nos moyens ». Ce qui, à son avis, nécessite la révision des programmes de formation au niveau des écoles.

M. Ndiaye du bureau de mise à niveau, a embouché la même trompette. Ce dernier a jugé « essentielle » la formation dans le secteur des Tic.

Les acteurs invités à s’impliquer dans la détermination des programmes

Ce diagnostic sans complaisance a conduit à des pistes de solutions tournant autour de l’implication des acteurs du secteur dans la définition des programmes de formation. Le directeur général de l’Adie, Malick Seck pense que des organisations comme l’Optic doivent essayer d’intégrer les Conseils d’administration des centres de formation pour essayer de réorienter les programmes de formation.

Au niveau de la formation, le président de l’Optic, Antoine Ngom, a fait savoir que « la principale richesse de nos entreprises, ce sont les ressources humaines ». Il juge « important » le fait de s’assurer de ce que les entreprises vont trouver sur le marché des demandeurs d’emploi. Pour cela, Antoine Ngom pense que les professionnels du secteur doivent être impliqués au maximum dans l’élaboration des programmes académiques des instituts de formation, « pour les orienter vers nos besoins ». « Il faut aussi qu’on s’implique à voir la qualité en termes d’enseignement, parce qu’il y’a une floraison d’écoles et qu’on n’a plus le temps de vérifier les choses ».

Sur la même logique, le président de l’Optic pense que « l’État doit également s’impliquer puisque c’est lui qui homologue les écoles ».

Bakary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 8 septembre 2008)

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