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En contrepartie de la suspension de la surtaxe sur les appels entrant : Souleymane Ndéné Ndiaye exige plus d’engagement de la Sonatel...

jeudi 25 novembre 2010

Pour le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, la suspension de la surtaxe sur les appels internationaux entrant au Sénégal doit être le prétexte pour la Sonatel de s’orienter vers la baisse de ses tarifs, notamment d’accès à Internet. Mais, pour Stéphane Richard, Directeur général de France Télécom, « il n’est pas correct de faire un lien entre l’affaire de la surtaxe et le partenariat qui existe entre France Télécom et l’Etat du Sénégal depuis 13 ans ».

Dans l’entendement du Premier ministre, la contrepartie de la suspension de certaines dispositions du décret 2010-632 relatif à la surtaxe sur les appels entrant au Sénégal est un peu plus d’investissements de la part de la Sonatel pour une couverture totale du pays, avec à la clef la démocratisation de l’Internet. Présidant la cérémonie de pose de la première pierre du nouveau siège du Groupe Sonatel, sur la Vdn, Souleymane Ndéné Ndiaye a fait cas de cette exigence en demandant à l’opérateur historique et aux autres de s’impliquer davantage dans les projets de développement, notamment ceux de Wade.

« Suite à une large concertation avec les principaux acteurs, l’Etat du Sénégal a pris la décision de suspendre certaines dispositions du décret 2010-632 du 28 mai dernier relatif aux appels internationaux. Suite à ces efforts, l’Etat du Sénégal est en droit d’attendre de la société de téléphonie et des autres acteurs plus d‘engagement à soutenir la politique de développement numérique du territoire », a dit le chef du gouvernement. Le Premier ministre d’ajouter : « Il serait souhaitable que la Sonatel s’oriente un peu plus, au-delà de ses performances actuelles hautement appréciables, vers des projets porteurs comme la démocratisation autant que faire se peut de l’accès à Internet afin d’offrir ses services au plus grand nombre et surtout à des prix abordables ». Le Premier ministre, dans son discours, a aussi souhaité une « couverture totale de l’ensemble du territoire national en infrastructures de télécommunications et des technologies de l’information et de la télécommunication afin d’assurer, en complémentarité avec le développement du service universel, l’accès de nos populations urbaines, mais surtout des populations rurales aux services de télécommunications de qualité ». Mais aussi « l’implication plus marquée de la Sonatel dans les projets de développement e-Sénégal, e-santé, e-éducation et e-projet cybercase chers au président de la République ». Ce, compte non tenu de « l’éducation et la santé (qui) doivent être les principaux bénéficiaires de ces infrastructures. Chaque école, chaque case de santé doit être équipée et disposer d’un accès au réseau haut débit ».

... Qui n’est pas dans une logique de « donnant-donnant »

La Sonatel et France Télécom ne sont pas dans une logique de « donnant-donnant » pour la levée de la surtaxe sur les appels internationaux entrants contre un investissement plus accru au Sénégal. La précision est faite par Stéphane Richard, Directeur général de France Télécom, hier, à l’hôtel Radisson, lors d’un point de presse organisé après la pose de la première pierre du nouveau siège du Groupe Sonatel. « Je crois qu’il n’est pas correct de faire un lien entre l’affaire de la surtaxe et le partenariat qui existe depuis 13 ans entre l’Etat Sénégal et France Télécom autour de Sonatel ». Il ajoute : « Ce n’est pas du donnant-donnant. Il n’y a pas d’un côté une décision sur la surtaxe et de l’autre côté des engagements ». Pour lui, « il y a d’un côté une décision sage de renoncer à un projet qui n’était pas bon pour l’économie et de l’autre côté, la volonté réaffirmée aujourd’hui d’une application à long terme autour de Sonatel ».

À la suite du patron de France Télécom, Cheikh Tidiane Mbaye, Directeur général de la Sonatel, a rappelé que « le Sénégal, dans l’espace Uemoa et même dans l’espace Cedeao, est un pays où l’Internet est bien développé ». Il signale également : « nous avons l’Adsl dans toutes les capitales régionales et dans toutes les capitales départementales nous avons de l’Internet fixe ». Selon M. Mbaye, la Sonatel a « une convention avec toutes les écoles du Sénégal qui permet d’installer à moitié prix l’Adsl ».

Bachir Fofana

(Source : Le Populaire, 24 novembre 2010)

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