La Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet veut aider à améliorer la qualité du réseau Internet en Afrique, où le trafic est en pleine croissance. L’organisation qui avait annoncé des infrastructures de serveurs en Afrique en février a d’autres projets pour le continent.
Le mardi 7 juin, la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) a annoncé une initiative de renforcement des capacités à l’endroit de dix opérateurs de registre africains de domaines de premier niveau géographiques (ccTLD). L’initiative organisée en partenariat avec la Coalition pour le numérique Partner2Connect vise à équiper les bénéficiaires des formations pratiques et des outils qui leur permettront d’être compétitifs sur le marché des noms de domaine.
Les dix opérateurs de registres bénéficiaires du projet sont originaires de l’Angola, du Bénin, des Comores, de la République du Congo, de la Gambie, du Liberia, du Madagascar, du Niger, du Togo et du Zimbabwe. La formation fait partie de la phase pilote du projet. Elle abordera un éventail de thématiques, dont les bonnes pratiques en matière de sécurité du système des noms de domaine, la gouvernance des registres, la rédaction de business plans et de plans marketing, ainsi que les noms de domaine internationalisés et l’acceptation universelle. La formation sera constituée d’une combinaison de cours en ligne, d’ateliers pratiques et de webinaires.
Le lancement de ce projet s’inscrit dans le cadre de la mission de l’ICANN et de ses partenaires qui est de garantir un Internet mondial sûr, stable et unifié. La société envisage de lancer à cet effet un projet plus grand afin d’accélérer la croissance et la durabilité de l’économie numérique africaine. En février, l’ICANN a annoncé l’installation de deux serveurs racine sur le continent africain afin d’en améliorer la capacité Internet.
Ces investissements de l’ICANN en Afrique entrent également dans le cadre des ambitions de la coalition numérique Partner2Connect lancée le 20 septembre 2021 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), afin de favoriser une connectivité et une transformation numérique significatives à l’échelle mondiale. Des ambitions qui s’alignent également avec la stratégie africaine de transformation numérique 2020-2030.
« L’Internet est à la fois mondial et local. Les domaines de premier niveau géographiques font partie intégrante de l’infrastructure Internet dans la mesure où ils permettent le développement d’initiatives numériques locales destinées à promouvoir des économies numériques nationales durables », a déclaré Gӧran Marby, président-directeur général de l’ICANN.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 8 juin 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000