Quinze ingénieurs africains francophones participeront du 6 au 17 octobre prochain, à Tunis, à un cours de formation de deux semaines sur la cybersécurité au moment où des réseaux de cybercriminels se signalent régulièrement en Afrique, a appris l’APS de bonne source.
Offerte dans le cadre du réseau de centres d’excellence de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), cette formation sera le premier cours diffusé en français à ce niveau. Généralement, ces formations se déroulement en anglais, limitant les connaissances de certains experts africains sur la question.
‘’Le cours traitera de nombreux aspects techniques de la cybercriminalité et de la sécurité informatique, mais aussi de leurs enjeux plus larges’’, ajoute la même source.
La formation est organisée en collaboration avec l’Agence nationale de sécurité informatique tunisienne (ANSI). Cette institution est chargée de mettre en œuvre la politique nationale de la Tunisie en matière de sécurité informatique.
A l’opposé, la cybercriminalité désigne plusieurs choses à la fois : attaques sur des systèmes informatiques (virus, tentatives d’intrusion...), diffusion de contenus illégaux (pédophilie), usurpation d’identité en ligne (fraude à la carte de crédit), escroquerie en ligne, cyber-blanchiment d’argent, les atteintes à la propriété intellectuelle, selon le ministère français des Affaires étrangères.
La police sénégalaise organise des formations régulières, de 45 jours, dans le domaine de la cybercriminalité pour venir à bout des réseaux locaux et internationaux.
Au Sénégal, le cybercriminel est généralement jugé et condamné pour escroquerie ou extorsion de fonds, avec dans certains cas des circonstances aggravantes, comme la détention et l’utilisation de faux documents.
En avril dernier, une loi contre la cybercriminalité a été votée par l’Assemblée nationale, pour contrer cette forme de criminalité, à l’instar du Nigeria.
Dernièrement (comme en 2007), la police anticriminelle a démantelé deux importants réseaux de cybercriminels ouest-africains, lors d’une opération déclenchée simultanément dans divers quartiers de Dakar et sa banlieue. Composés de six criminels nigérians et leurs deux femmes complices de nationalité sénégalaise, ils ont été surpris en train d’effectuer des ‘’opérations frauduleuses en réseau organisé’’.
Les deux Sénégalaises avaient ouvert les comptes bancaires à leurs noms ‘’pour ne pas éveiller les soupçons’’, selon la police qui explique que ces complices ‘’se faisaient passer pour des commerçantes afin d’assurer une couverture légitime à leurs opérations’’.
‘’La bande arrêtée dans le cadre de l’affaire mentionnée avait réussi à soutirer à la victime américaine 379 000 dollars, somme que ses membres n’ont pas eu le temps de dépenser à l’air libre car ils ont tous été déférés au parquet’’, ajoute-t-elle.
(Source : APS, 16 septembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000