La modernisation de l’Afrique ne peut se faire sans l’appui matériel et financier des pays développés. Toutefois, l’Ong Enda Ecopole propose aux dirigeants africains d’installer un système de contrôle des dons en déchets électroniques d’ordinateurs, de téléphones portables. L’idée est d’annihiler les dangers que peuvent provoquer ces dons chez les bénéficiaires.
Les Etats industrialisés ont pris l’habitude d’envoyer des dons électroniques, notamment des ordinateurs, frigos et téléphones portables aux pays en voie de développement. Ces legs présentent d’indéniables avantages pour des populations qui ont un accès restreint aux nouvelles technologies. Seulement, elles peuvent provoquer un danger sur la santé des bénéficiaires.
En effet, selon le coordinateur de l’Ong Enda Ecopole, Amadou Diallo, les équipements électroniques usagés, offerts souvent au titre de l’aide au développement, peuvent poser des risques sérieux à l’environnement et à la santé humaine. ‘Les déchets électroniques posent un problème énorme. Cela va probablement être le problème le plus grave que le monde va devoir affronter au cours de ce siècle, surtout dans les pays en développement’, soutient-il.
A l’en croire, jusqu’à présent, il arrivait que quelques compagnies occidentales isolées déversent quelques tonnes de déchets toxiques dans des régions des pays en développement, mais ce commerce est devenu maintenant plus systématique, et il est en train de prendre de l’ampleur. Ordinateurs, frigos, téléphones portables, téléviseurs et autres produits de consommation, qui ont été utilisés dans les pays riches, finissent comme ‘déchets électroniques’ dans les pays en développement.
Aujourd’hui, dans le souci de réduire les conséquences générées par ces multiples appareils électroniques au plan environnemental, Enda Ecopole vient de mettre en place un centre de formation pour permettre aux jeunes réparateurs de rue de mieux maîtriser le recyclage. Beaucoup de pays en développement font du commerce des déchets électroniques à cause de la pauvreté. Mais les bénéfices monétaires à court terme sont de loin contrebalancés par les impacts à long terme sur l’environnement, les risques pour la vie, la santé et l’habitat des populations affectées. ‘Les pays, qui n’ont pas la technologie ou le savoir-faire technique pour manipuler ces déchets en sécurité et les entreposer, devraient se concentrer sur d’autres activités génératrices de revenus’, recommande le coordinateur d’Enda Ecopole.
Aussi Amadou Diallo invite-t-il le gouvernement à informer la population, surtout celle rurale, sur les conséquences de ces déchets sur la santé. Par exemple, les produits chimiques toxiques devraient être indiqués dans la langue locale. ‘On doit faire plus pour expliquer aux femmes et aux enfants les risques sanitaires qu’implique le fait de travailler dans des industries polluantes ou de fouiller les décharges pour récupérer des matériaux à recycler et à vendre’, soutient-il.
Selon le représentant de la cellule Seneclic sur les déchets électroniques (e-dechets), Ibrahima Diaby Gassama, cette initiative revêt une importance capitale, vu l’ampleur des dégâts que peut causer la manipulation continuelle sans prévention de ces objets électroniques. ‘Un ordinateur, qui arrive en fin de vie, une fois ouvert, contient au moins 21 produits chimiques toxiques différents’, fait-il savoir.
Selon lui, le problème est que beaucoup de pays pauvres ne disposent pas de la technologie et de l’expertise technique pour détruire ou entreposer ces déchets en toute sécurité. ‘Il existe des règles internationales qui interdisent la décharge ou le mouvement illicite de déchets dangereux et toxiques, pourtant leur commerce explose’, se désole Ibrahima Diaby Gassama.
Paule Kadja Traoré
(Source : Wal Fadjri, 14 mars 2012)
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