Une réunion sous-régionale de coordination des fréquences radioélectriques s’est ouverte hier à Dakar. Organisée par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), cette rencontre de trois jours vise à procéder à la finalisation du document sur la coordination et le partage des fréquences dans les pays limitrophes.
A la suite des réunions tenues en 2008 et 2009, une rencontre sous-régionale de coordination des fréquences radioélectriques s’est ouverte hier à Dakar sous la présidence du ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Cheikh Abiboulaye Diéye.
Des délégués représentant six organes de régulation ainsi que des opérateurs de télécommunications de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Cap-Vert, de la Mauritanie et du Sénégal participent à cette rencontre. Il est question d’arriver à la finalisation du document sur la coordination et le partage des fréquences dans les pays de la sous-région.
En outre, cette réunion, a rappelé Mor Mbaye, coordonateur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), permettra d’échanger sur des thèmes comme la synergie et la coopération en matière de gestion, au contrôle des fréquences et à la télévision numérique terrestre.
« Il s’agira de concrétiser les négociations entamées depuis 2008 et de s’accorder sur les places laissées libres pour éviter les interférences dans les services de Gsm (Global mobil for communication) au niveau de nos frontières », explique-t-il.
Pour le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, des réunions d’harmonisation de ce genre sont nécessaires pour permettre, dans un espace comme la Cedeao et l’Uemoa, à nos Etats de trouver un compromis stable et durable.
Cela peut aider les régulateurs à gérer, au profit de nos populations, ces fréquences qui sont nécessaires à la communication, aux télécommunications et à la télévision au niveau de nos zones frontalières. « Je vous invite à accélérer le rythme de mise en place de ce cadre de coordination dans nos pays et à renforcer la coopération entre nos Etats », a-t-il déclaré.
Selon le ministre, chaque événement technologique majeur amène le régulateur, ainsi que les Etats, à prendre des dispositions et à se donner les moyens technologiques ou qualitatifs du point de la gestion des images et de la qualité de la réception.
Selon le ministre, ce cadre de coordination est un moyen efficace de consolider l’intégration sous-régionale. « Quand on parle de gestion de fréquences, cela veut dire que l’on laissera à chaque entité nationale la possibilité de développer son propre contenu, et à l’échelle des frontières, pour éviter toute forme de brouillage. C’est une plateforme de coexistence qui est installée », a souligné le ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
I. Ba
(Source : Le Soleil, 18 décembre 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
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Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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