Depuis le 30 Avril 2009, date de la signature du protocole d’accords entre l’Etat du Sénégal et la Sonatel « nous n’avons aucune visibilité sur la mise en œuvre du processus » selon M. Mamadou Aidara Diop de l’intersyndicale de la Sonatel qui animait une conférence de presse mercredi dernier. Face à cette situation, l’intersyndicale « exige » pour la mise en place de l’accord, « l’institution d’un comité de suivi composé des protagonistes de l’accord afin de faire régulièrement le point sur l’Etat d’avancement et permettre ainsi à toutes les parties d’avoir une bonne visibilité sur le processus ». C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont tenu cette conférence de presse. Parallèlement, l’intersyndicale maintient « un plan d’actions pour parer à toute velléité de retour en zone comme le montre le syndrome de Kawsara ». Les délégués syndicaux qui disent être « sur leurs gardes n’écartent pas de reprendre la grève le 9 juin prochain si rien n’est fait conformément à l’application du protocole d’accords du 30 avril ».
La perspective de la vente des actions de la Sonatel par l’Etat du Sénégal à France Télécom a mobilisé les travailleurs de cette entreprise et une bonne partie de l’opinion publique. Une mobilisation qui a permis d’aboutir à l’accord signé le 30 Avril dernier. Cet accord se résume autour de cinq points. Il s’agit de la suspension de la mise en œuvre du protocole signé avec France Télécom, le nantissement du bloc d’actions de l’Etat pour prendre en compte les exigences financières de l’Etat. De procéder dans un second temps à la préparation et au lancement d’une Offre publique de vente pour promouvoir l’actionnariat populaire sénégalais et l’implication du secteur privé national. Informer France Télécom de la présente décision et enfin entreprendre la renégociation du pacte d’actionnaires pour assurer l’équilibre et l’harmonie de la Sonatel. Plus radical dans ses propos, M. Aïdara Diop parle « d’un Etat filou ». Et fait part de ses « inquiétudes parce que Cgf bourse semble être marginalisée par rapport à la Bmce qui est marocaine. Il y a des pistes avec la Boad qui ont été négligées au profit d’autres. Nous sommes les garants du protocole, c’est pour cela que nous tenons à informer le peuple à chaque étape du processus ». Aidara Diop d’avancer aussi que le budget de l’Etat « pour l’année 2009 n’est pas encore bouclé et nous ne voulons pas que l’Etat attende le 30 juin pour nous dire que France Télecom est la seule solution. Nous sommes contre toute montée en puissance de France Télécom. Mieux, nous voulons qu’elle revienne à 33% ». L’intersyndicale de la Sonatel « craint que l’Etat ne coupe la poire en deux et donne 2 à 3% des actions à France Télécom ».
Safiétou Kane
(Source :Le Quotidien, 5 juin 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000