Le ministre français Arnaud Montebourg souhaite rapatrier les centres d’appels délocalisés, principalement en Afrique. Au Maroc, 5000 emplois seraient menacés rappelle le quotidien économique marocain L’Économiste.
En cette époque de discours autour du co-développement, le symbole est lourd. Le rapatriement[LINK=/component/content/article/306-telecoms-et-ntic/7114-maroc-intelcia-veut-jouer-les-premiers-roles-en-france.html] d’une partie des centres d’appels [/LINK](hotlines) des opérateurs télécoms français délocalisés au Maroc, en Tunisie et au Sénégal demandé par Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif, menacerait directement 5000 emplois au Maroc, selon Youssef Chraïbi, président de l’Association marocaine des relations clients (AMRC) interrogé par L’Économiste. Selon le quotidien économique marocain, qui consacrait sa Une du 19 juillet au sujet, « le secteur des centres d’appels dépend à plus de 80% du marché français et la part des opérateurs télécoms y est substantielle (à hauteur de 30%) ».
Tunisie et Sénégal aussi
Au Maroc et en Tunisie, les centres d’appels emploient respectivement 40 000 et 15 000 personnes. Le Sénégal a également développé une activité de centres d’appels délocalisés, dont les principaux clients sont français. La France compte 65000 télé-conseillers sur son territoire. Arnaud Montebourg souhaite créer 15 000 emplois supplémentaires dans les centres d’appels français en suivant deux pistes : la création de hotlines payantes pour un service plus rapide et à valeur ajoutée et la création de services-clients accessibles à distance par les sourds et mal-entendants. Toutefois, le rapatriement en France des services délocalisés au Maghreb et au Sénégal est une question loin d’être tranchée. Pour une raison de coût, deux fois plus élevé en France qu’au Maghreb. De diplomatie également. Mais aussi, rappelait Stéphane Richard (patron de France Télécom Orange) dans une interview au site [I]latribune.fr[/I], parce qu’il « est difficile de trouver des salariés en France prêts à travailler le soir, la nuit ou le week-end ».
(Source : Jeune Afrique, 20 juillet 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000