Le gouvernement de la République du Cap-Vert, réuni en conseil des ministres en fin de semaine dernière, a décidé de créer une entreprise qui aura en charge la gestion du réseau de télécommunications national. Cette restriction des compétences de l’opérateur historique, le gouvernement veut la rendre effective en prélude à l’arrivée à expiration en 2021 du contrat de concession de Portugal Telecom, actionnaire majoritaire de CV Telecom.
Selon le gouvernement cap-verdien, il n’est plus du tout adéquat que CV Telecom gère et exploite en même temps, le réseau télécoms national comme il le fait depuis 1996, au regard de l’évolution du marché télécoms national. En 2005, le secteur a été libéralisé et le cadre de monopole dans lequel la société télécoms a commencé ses opérations, après sa privatisation, a cessé d’exister depuis. Pour l’Etat cap-verdien, la création d’une entreprise publique qui gérera le réseau télécoms national a pour objectif de permettre plus d’équité entre opérateurs et le renforcement de la compétitivité du secteur.
En 2005, le gouvernement avait effectué une première tentative de retrait de la gestion du réseau télécoms national à CV Telecom. Il avait à cet effet modifié par décret, le contrat de concession de Portugal Telecom. Mais la Cour Suprême de Justice (STJ) l’avait annulé, invoquant la violation du droit de la propriété privée, le principe de la séparation des fonctions de l’Etat, la sécurité juridique et la protection de la confiance dans l’activité administrative.
(Source : Agence Ecofin, 15 février 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000