Dans les régions anglophones du Cameroun, Internet est certes revenu, mais les populations locales n’ont pas accès aux réseaux sociaux. « La connexion à internet est même devenue meilleure qu’avant, on accède plus facilement aux interfaces de travail, comme vous pouvez le constater, mais comme vous avez aussi relevé, on a vraiment plus accès aux réseau sociaux et cela pèse beaucoup sur le travail collaboratif. », a expliqué une source locale à l’agence Ecofin.
Aussi beaucoup se demandent si ces difficultés d’accès aux réseaux sociaux font partie des mesures que le gouvernement se réservait « le droit de prendre […] pour éviter qu’internet ne soit utilisé à nouveau pour susciter la haine et la discorde entre Camerounais, ou pour créer des troubles à l’ordre public. » ainsi que l’indiquait le communiqué de l’exécutif qui annonçait le retour d’internet dans les régions anglophones après trois mois de suspension.
Si les jeunes trouvent des parades à cette situation notamment par l’usage de solution contournant le blocage institué, restent les conséquences de cette situation sur les structures de la « Sillicon Mountain » qui réunit des communauté de jeunes de cette région qui se servent du net pour créer des emplois et innover.
Pour rappel, les réseaux sociaux avaient servi d’amplificateur de la crise qui a opposé les régions anglophones du Cameroun au pouvoir central.
(Source : Agence Ecofin, 15 décembre 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000