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Batik n° 192 Juillet 2015

vendredi 31 juillet 2015

Bulletin sur l'actualité des technologies de l'information et de la communication


Sommaire

Éditorial

Actualités

Politique

Infrastructures et services

Projets

Rendez-vous

Editorial

Faire de la souveraineté numérique une préoccupation majeure pour l’Afrique

En juin 2013, Edward Joseph Snowden, informaticien américain ayant travaillé pour la Central Intelligence Agency (CIA) et la National Security Agency (NSA), révélait que les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient mis en place des programmes de surveillance de masse visant à recueillir des informations en tous genres circulant sur les réseaux des opérateurs de télécommunications ou stockées sur les serveurs des fournisseurs de services en ligne. La révélation de l’existence de tels programmes de surveillance électronique n’était pas une nouveauté en soi puisque, dès le milieu des années 90, des informations avaient décrit le fonctionnement du réseau Echelon, mis en place par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, consistant en un système mondial d’interception des communications, publiques et privées, transitant par les satellites et les câbles sous-marins. Suite aux attentats du 11 septembre 2001, l’administration Bush déploya, un dispositif de surveillance reposant sur des lois d’exceptions dans le contexte de « La guerre contre le terrorisme ». Ce système de surveillance généralisé avait d’ailleurs été anticipé, de manière quasi visionnaire, par George Orwell dans son célèbre roman « 1984 » publié en 1949. Les précisions données par E. J. Snowden, sur l’ampleur et la nature des informations collectées par les Etats-Unis à travers le programme PRISM ont cependant montré que la réalité avait dépassé la fiction. Ces révélations ayant ont mis en évidence que les Etats-Unis ne se contentaient pas de collecter des informations sur les activités supposées être liées au terrorisme international mais également sur des citoyens, des entreprises, des organisations et des gouvernements de pays jugés « hostiles » ou « amis » voire même sur des institutions internationales telles que l’Organisation des Nations unies (ONU), le Conseil européen de l’Union européenne (UE), de grandes réunions internationales ou encore des responsables politiques de haut niveau comme la Chancelière allemande Angela Merkel, le Président français François Hollande ou la Présidente brésilienne Dilma Rousseff. Désormais, la question de la protection des données, personnelles ou non, appartenant aux citoyens, aux associations, aux entreprises, aux institutions mais également aux Etats est devenue une question centrale voire une question de société dans de nombreux pays du monde. Bien que la presse africaine n’en ait guère parlé, l’Afrique n’a pas échappé à ces activités de surveillance électronique de masse et parmi les cibles autorisées par la NSA figuraient notamment, dans un document daté de l’année 2010, l’Union africaine (UA) et la quasi-totalité des pays africains. Au-delà de la problématique des activités d’espionnage, somme toute classiques, auxquelles se livrent les puissances étrangères en Afrique, les révélations d’E. J. Snowden devraient donc être, pour les Africains, le point de départ d’une réflexion approfondie autour de la question de la « souveraineté numérique » envisagée dans une conception globalisante, prenant en compte une grande diversité d’aspects. En effet, le développement d’Internet en Afrique s’est réalisé dans un contexte marqué d’une part par la fracture scientifique et d’autre part par les politiques de privatisation des opérateurs de téléphonie et de libéralisation des marchés des télécommunications. Le premier phénomène a fait que l’Afrique est fortement déficitaire en termes de production de connaissances, de savoirs et de technologies alors que nous vivons à l’ère de la « Société du savoir ». Le second phénomène a abouti au désengagement de l’Etat d’un secteur hautement stratégique, et fortement rentable, avec pour conséquence le transfert de l’initiative à un secteur privé très souvent d’origine étrangère et par conséquent peu concerné par la problématique de l’intérêt national. La conjugaison de ces deux processus a été à l’origine d’un affaiblissement de la souveraineté des pays africains, pris isolément, et de l’Afrique, dans sa globalité, à travers un ensemble de politiques, logiques et pratiques qui sapent la « souveraineté numérique » du continent à une époque où les technologies irradient, chaque jour un peu plus, toutes les sphères de l’activité humaine. Dès lors il est urgent que l’Afrique inscrive la problématique de la souveraineté numérique parmi ses préoccupations majeures si elle veut préserver le peu de souveraineté qui lui reste dans un monde de plus en plus interdépendant.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Actualités

http://www.cticdakar.com/

Signature d’une convention entre l’ANPEJ et W@ri

Le 30 juillet 2015, le groupe W@ri et l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) ont signé une convention prévoyant la création d’un réseau comportant deux mille points services offrant des commodités ainsi que des services financiers et administratif. Il s’agira notamment d’offrir aux citoyens des services comme l’envoi de sommes d’argent, le paiement de factures, l’accès aux denrées de première nécessité, aux légumes et aux produits agricoles cultivés dans les domaines agricoles communautaires, etc. Ce projet qui devrait déboucher sur la création de huit mille emplois impliquera un financement de vingt milliards de FCFA dont 80 % fourni par Wari et le reste provenant de la contribution de l’ANPEJ.

ANPEJ : http://www.anpej.sn/

Cybersécurité, souveraineté et gouvernance démocratique en Afrique

Le 30 juillet 2015, dans le cadre de l’Institut sur la gouvernance démocratique du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), une table ronde a été organisée sur le thème « Cybersécurité, souveraineté et gouvernance démocratique en Afrique ». Présidée par le Pr. Abdoullah Cissé, elle a réuni des spécialistes de la question parmi lesquels le Dr. Mouhamadou Lô, Président de la Commission de protection des données personnelles (CDP), le Pr. Olivier Sagna, Secrétaire général d’OSIRIS et Mouhamed Tidiane Seck, ancien Directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE).

CODESRIA : http://www.codesria.org/

2ème édition du Code Camp Emerginov organisé par la Sonatel

A l’occasion de la 2ème édition du Code Camp Emerginov organisé par la Sonatel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dalar (UCAD) le 29 juillet 2015, ce sont les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint Louis (UGB) et de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) qui se sont distingués. Le projet « Karangué SOS Vaccination » présenté par les étudiants de l’UGB consistait à utiliser les TIC pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile tandis que le projet « Diamond » de l’ESMT visait à sensibiliser les citoyens par rapport à l’importance du don de sang. Ces deux applications mobiles permettent d’envoyer des SMS ou des appels vocaux en français ou dans les langues nationales pour faire de la prévention et de la sensibilisation sur une large échelle.

Code Camp Emerginov 2015 : http://codecamp.orange.sn/

Les forces de défense et de sécurité s’intéressent à la cybersécurité

Les 28 et 29 juillet 2015, dans le cadre de la célébration de la Saint Gabriel, patronne de l’arme des transmissions, un colloque a été organisé par la Direction des Transmissions du Ministère des Forces armées sur le thème « La Cyber sécurité et la Cyber défense, enjeux et perspectives ». Ce colloque a réuni des experts provenant des forces de défense et de sécurité (Police, Gendarmerie et Forces armées) ainsi que des universitaires travaillant sur ces questions. A cette occasion, un plaidoyer a été fait pour la création d’une Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information pour faire face aux nouvelles menaces découlant de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Ministère de forces armées : http://www.forcesarmees.gouv.sn/

Un enseignant de l’ESP conçoit un logiciel d’autoformation pour les langues nationales

Lamine Thiaw, enseignant au Département Génie électrique de l’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de l’Université Cheikh Anta Diop de DaKar (UCAD) a conçu un logiciel d’autoformation en langue nationale. Si cette première version concerne l’apprentissage du Pulaar, le projet vise la création d’un didacticiel pour chacune des langues nationales répertoriées au Sénégal. L’objectif du projet est d’explorer de nouveaux supports didactiques pour l’autoformation dans les langues nationales en utilisant les TIC. Il s’agit notamment de concevoir des didacticiels multimédia permettant l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du parler des différentes langues nationales sans l’intervention d’un formateur.

ESP : http://www.esp.sn/

La nomination de Massata Faye chez Facebook n’était en réalité qu’une imposture

Reprenant une information publiée dans la presse en ligne sénégalaise, nous avions annoncé dans le numéro de Batik publié en juin 2015 que le Sénégalais Massata Faye avait été nommé Directeur de Facebook pour l’Afrique de l’ouest francophone. Or depuis lors, un communiqué de la direction de Facebook est venu démentir cette information qui s’est révélée totalement fausse puisqu’inventée purement et simplement par l’intéressé.

L’Agence de l’informatique de l’Etat sollicitée par son homologue tchadienne

L’Agence pour le développement de l’informatique de l’Etat (ADIE) a été sollicitée par l’Agence de développement des technologies de l’Information et de la communication (ADETIC) du Tchad en vue de signer des accords de partenariat visant à accompagner le développement des infrastructures et des solutions informatiques au Tchad. L’ADETIC étant une jeune structure créée en 2014, l’idée est de permettre au Tchad de bénéficier des acquis engrangés par l’ADIE en matière d’applications développées au profit de l’administration sénégalaise.

ADIE : http://www.adie.sn/

Renouvellement du bureau de l’APPEL

Le 4 juillet 2015, les membres de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL) ont tenu leur assemblée générale ordinaire. Après la présentation du bilan d’activité et du bilan financier par l’équipe sortante, un nouveau bureau, voici le nouveau bureau de quinze membres a été élu. Présidé par Ibrahima Lissa Faye (Pressafrik), il compte parmi ses membres la plupart des grandes figures de la presse en ligne sénégalaise telles Abdoulaye Salam Fall (Seneweb), Sérigne Diagne (Dakaractu) ou encore Mountaga Cissé (ITmag). Non content de la manière dont c’était déroulée cette assemble générale, un groupe dissident conduit notamment par Babacar Diédhiou d’AJOnews a décidé de mettre sur pied une autre association dénommée Association nationale de la presse en ligne (ANPEL).

Le Conseil de l’Europe valide la demande d’adhésion du Sénégal à la Convention 108

Lors de la 32ème réunion plénière du Conseil de l’Europe, qui s’est tenue du 1er au 3 juillet 2015 à Strasbourg (France), le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a validé la demande d’adhésion du Sénégal à la Convention 108 sur la protection des données à caractère personnel. Traité ouvert à la signature des Etats non membres de l’Europe, la Convention 108 est le premier instrument international contraignant qui a pour objet de protéger les personnes contre l’usage abusif du traitement automatisé des données à caractère personnel, et qui réglemente les flux transfrontaliers des données. D’autres pays comme le Maroc, la Tunisie et l’Ile Maurice ont également déposé leur candidature.

CDP : http://www.cdp.sn/

Politique

L’ARTP rappelle les fournisseurs de services à valeur ajoutée à leurs obligations

On apprend seulement maintenant que le 24 avril 2015, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a transmis des correspondances à l’ensemble des fournisseurs de services à valeur ajoutée (FSVA) déclarées pour leur demander de lui faire parvenir leur rapport d’activités sur l’utilisation des numéros qui leur ont été attribués. Cette obligation pèse sur l’ensemble des FSVA, y compris ceux qui n’ont pas réalisé d’activités au courant de l’année 2014, et ceux qui ne s’y conformeront pas risquent de se voir appliquer les sanctions prévues par les dispositions de la décision n°0002-2013/Artp/Col du 24 juin 2013.

ARTP : http://www.artp.sn/

L’externalisation d’activités techniques n’est pas contraire à la loi selon l’ARTP

Dans une correspondance en date du 2 juillet 2015 en réponse à une saisine du Collectif des syndicats des travailleurs des télécommunications relative aux projets d’externalisation des activités techniques de la Sonatel et de Tigo, Abdou Karim Sall, Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a indiqué que « l’externalisation des activités des opérateurs de titulaires de licence ne fait pas l’objet d’encadrement par les textes juridiques relatifs aux télécommunications au Sénégal. Ce qui veut dire que, si on analyse au pied de la lettre, notamment la loi n° 2011-01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications, les conventions de concession et les cahiers des charges des opérateurs de télécommunications, aucune disposition n’interdit l’externalisation des activités ». Il précise par ailleurs que « l’exercice d’une activité de télécommunication ayant pour objet l’établissement et l’exploitation de réseaux ou services de télécommunications ouverts au public est soumis à l’obtention d’une licence assortie d’une convention de concession et d’un cahier des charges. L’objet de la concession ne comporte pas d’obligations de propriété et de maintenance par l’opérateur lui-même ». En conclusion, il déclare que « l’externalisation n’entraîne pas un transfert de propriété des activités de télécommunications des opérateurs. En outre, les opérateurs demeurent entièrement responsables de l’exploitation de leur réseau vis-à-vis des autorités gouvernementales et de l’Artp ».

ARTP : http://www.artp.sn/

La CDP préoccupée par la pratique de l’externalisation

Dans son dernier avis trimestriel couvrant la période allant du 1er avril au 30 juin 2015, la Commission de protection des données personnelles (CDP) s’est dite préoccupée par la pratique de l’externalisation. En effet, pour la CDP, cette situation constitue un défi supplémentaire pour la protection des données en ce sens que le responsable de traitement n’a plus le total contrôle de son système d’information. Dans ses recommandations, elle a d’ailleurs attiré l’attention sur la nécessité d’assurer une protection des données transférées dans des serveurs à l’étranger en mettant en place des mécanismes de sauvegarde et de réplication/duplication.

CDP : http://www.cdp.sn/

Seth Sall nommé Directeur de l’Economie numérique et du Partenariat

A l’occasion du Conseil des Ministres tenu le 1er juillet 2015, Seth Sall, ingénieur informaticien, précédemment conseiller technique en charge des technologies de l’information et de la communication au ministère des Postes et des Télécommunications a été nommé Directeur de l’Economie numérique et du Partenariat au ministère des Postes et des Télécommunications.

Infrastructures et services

Perturbations sur le réseau de téléphonie de la Sonatel

Un important dysfonctionnement est survenu sur le réseau de téléphonie de la Sonatel le dimanche 26 juillet 2015 entre 16h20 et 18h50 ayant entrainé des perturbations sur les services de téléphonie mobile et fixe prépayés. A titre de dédommagement, la Sonatel a offert des avantages gratuits aux clients impactés par ce dysfonctionnement qui s’étaient notamment retrouvés dans l’impossibilité d’émettre ou de recevoir des appels.

Sonatel : http://www.sonatel.sn/

Projets

L’Etat rendra ses données budgétaires accessibles en ligne à partir de 2016

Le 26 juillet 2015, Cheikh Tidiane Diop, Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP), a annoncé que le gouvernement sénégalais s’était engagé à utiliser l’outil BOOST, plateforme en ligne mise en place par la Banque mondiale et permettant l’accès aux données budgétaires, à partir de l’année budgétaire 2016.

Ministère de l’Economie des Finances et du Plan : http://www.finances.gouv.sn/

Orange prévoie de gérer ses opérations en Afrique depuis Dakar et Abidjan

Le 2 juillet 2015, au cours d’une réunion de travail tenue à Londres (Grande-Bretagne), Marc Rennard, responsable Afrique et Moyen Orient du Groupe Orange a annoncé que l’entreprise prévoyait de gérer ses opérations en Afrique à partir de Dakar (Sénégal) et d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En recourant à la virtualisation de la gestion de ses activités, Orange vise à réduire les dépenses indirectes du groupe dans la région. L’impact attendu est d’améliorer les revenus avant intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (Ebida) afin d’accroitre de 20% le chiffre d’affaires de la région Afrique Moyen orient d’ici 2018. Au 1er trimestre 2015, les activités d’Orange au Moyen-Orient et en Afrique ont généré un chiffre d’affaire de 1,1 milliard d’euros, somme en progression de 6,8% par rapport à la même période de 2014 qui représente 11,6% des ventes totales du groupe.

Orange : http://www.orange.com/

Rendez-vous

La contribution des NTIC au développement de l’Afrique (8 août 2015, Dakar, Sénégal)

Le samedi 8 août 2015, se tiendra à la fondation Rosa Luxemburg, une conférence sur le thème : « La contribution des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au développement de l’Afrique ».

Fondation Rosa Luxemburg : http://www.rosalux.sn/

Utiliser les TIC pour lutter contre Ebola (26-27 août 2015, Freetown, Sierra Leone)

Le Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) organisera une réunion consultative ministérielle régionale sur Ebola portant sur le thème « Tirer profit des technologies de l’Information et de la communication pour sauver des vies » les 26 et 27 août 2015 à Freetown (Sierra Leone).

UIT : http://www.itu.org/

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

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