L’Afrique veut développer encore plus la finance par téléphone mobile. Demain mercredi, s’ouvre à Zanzibar, en Tanzanie, une rencontre de deux jours qui vise à réfléchir sur les moyens de faire de l’Afrique l’une des zones leaders dans le secteur de la finance mobile, qui brasse actuellement environ 650 milliards de dollars américains. Le Sénégal et l’Uemoa vont prendre part à cette rencontre au plus haut niveau des décideurs.
Les données des banques et des institutions financières indiquent que 75% environ de la population africaine n’ont pas accès aux services financiers formalisés. Néanmoins, au vu du développement très rapide de la téléphonie mobile sur le continent où, en très peu de temps, on a pu dénombrer environ 350 millions d’usagers du mobile, les financiers pensent qu’un créneau est ouvert pour le développement de la financiarisation de l’économie informelle, dans la lignée de la Déclaration de Maya.
Cette Déclaration adoptée en septembre 2011, lors du Forum de la Rivera Maya au Mexique, constitue un ensemble de mesures destinées à débrider le potentiel de la forte population mondiale qui est en marge des services bancaires. Le nombre est estimé à environ 2,5 milliards de personnes.
Mohamed Guèye
(Source : Le Quotidien, 29 février 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000