Les tensions de trésorerie notées au niveau des finances publiques et l’importante dette intérieure qui en a découlé ont poussé le gouvernement à user de solutions « extrêmes » pour renflouer ses caisses. Aussi, des sources ayant des connexions évidentes dans la haute finance, et relayées par « Le Confidentiel », font état d’une idée qui a fini de séduire en haut lieu : gager les actions détenues par l’Etat au niveau de la Société nationale de télécommunications (Sonatel) et aller s’endetter auprès du privé.
La solution de sortie de crise financière sera douloureuse pour le Sénégal. Le Fmi a donné son onction pour deux possibilités pour trouver de l’argent afin d’apurer la dette intérieure. La première consiste à gager les actions de l’Etat dans le capital de la Sonatel. Ainsi, l’Etat lèvera 80 milliards de francs Cfa. Évidemment, c’est loin de ce que valent ces actions détenues par l’Etat et estimées à plusieurs centaines de milliards au prix de l’action à la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilières). Mais, il ne s’agit que de gage. L’Etat retrouvera ses actions s’il paie. Avec 80 milliards, l’apurement de la dette intérieure va commencer. En revanche, il n’est pas dit que toute la somme dégagée avec ce prêt gagé suffira à apurer la totalité de la dette intérieure évaluée officiellement à 174 milliards de Fcfa et les dépenses hors budget qui seront forcément payées même si ce n’est pas en totalité.
Recours aux bailleurs privés
Aussi pour pouvoir payer en totalité la dette intérieure et relancer la machine économique, le Fonds monétaire international (Fmi) a déjà donné son aval pour que le Sénégal emprunte sur le marché financier et au niveau des banques commerciales. Cette dernière solution a un coût qui fait grimacer les autorités. Car le taux bancaire auquel il faudra s’engager est de 15 %. Cela va donc coûter très cher par rapport aux emprunts sur le marché financier de la Zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine) où les taux ne dépassent pas 7%. L’Etat pourra-t-il se passer des banques commerciales pour sortir de la crise financière ? Si le Sénégal signe avec le Fmi, la France est déjà prête à le soutenir, via l’Agence française de développement (Afd). Même si le montant n’est pas encore connu, il reste évident qu’il « devrait être important ». C’est le seul pays qui s’est engagé, selon nos sources, d’autant plus que les contacts noués en Asie par le conseiller financier Karim Wade « n’a rien donné d’encourageant avec 15% d’intérêt proposé par les banques asiatiques ».
Papa Souleymane Kandji
(Source : L’Observateur, 24 novembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
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