Le respect du délai du 15 juin 2015 constitue un impératif pour le passage au numérique, a annoncé le nouveau ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunication et des TIC, Abou Lô.
‘’Notre ambition, c’est naturellement de respecter ce délai. Ce jour, nous ne voulons plus de signal analogique dans le pays’’, a indiqué M. Lô, dans un entretien avec l’APS et le quotidien Enquête.
Aujourd’hui, a signalé le ministre qui est en fonction depuis le 4 avril dernier, l’Etat est en concertation avec de nouveaux partenaires pour étudier les offres qui lui ont été faites dans ce sens.
‘’Le moment venu, nous allons tenir un point de presse parce que nous voulons travailler dans la transparence pour édifier l’opinion sur ce point’’, a-t-il assuré.
Abou Lô s’est en outre exprimé sur le dossier qu’il a trouvé en place, concernant le Service universel de télécommunication, notamment dans la région de Matam (Nord-Est) qui a été choisie par l’ancien régime. Moi, a-t-il dit, "ce qui m’intéresse, c’est de démarrer ce projet dans les plus brefs délais.’’
‘’J’ai trouvé un dossier qui concerne ce projet. La région qui a été choisie par mon prédécesseur est Matam. Il y a eu des blocages liés au financement et à certains détails techniques sur lesquels je ne veux pas revenir, mais tout cela est derrière nous’’, a indiqué le ministre de tutelle.
Si le partenaire financier désigné par l’ancien régime s’est désengagé à la dernière minute, le nouveau ministre en charge des télécoms a rappelé que ‘’l’Etat n’avait pas pris les garanties nécessaires pour disposer des financements’’.
Seulement, ce désengagement du partenaire, démarché par le Consortium pour le service universel, n’aura aucune incidence financière. ‘’L’Etat n’avait pas contracté avec ce supposé financier, il n’a rien à craindre’’, selon M. Lô.
‘’Aujourd’hui, la société a trouvé un autre partenaire qui s’est engagé à hauteur de 56 à 57 % du capital, tout en mettant à sa disposition les financements nécessaires, l’équipement technique et la technicité nécessaires’’, a-t-il noté.
Selon le ministre de tutelle, ‘’tout est bouclé’’. ‘’Ils n’attendent que le signal de l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes)’’, a-t-il poursuivi.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet -dont la phase test est prévue à Matam- il est prévu la connexion de 166 villages pour permettre l’accès des populations aux Technologies de l’information et de la communication : la téléphonie, l’internet avec l’implantation de cyber-cases dans les localités, la formation des jeunes dans les métiers de l’internet, entre autres.
(Source : APS, 12 juillet 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000